vendredi 24 septembre 2010
Le tribunal militaire marocain se dit incompétent
Brahim Dahanne, Ahmed Nassiri, président et membre du conseil de coordination de l’Asvdh, Ali Salem Tamek, vice-président du CODESA, en détention provisoire depuis plus de 11 mois, et toujours en attente de jugement, ont été informés qu’ils n’étaient plus poursuivis par le tribunal militaire, dont ce n’est pas le champ d’expertise.
Les charges qui étaient retenues contre eux, - atteinte a la sûreté extérieure du pays, espionnage au profit d’un état étranger et atteinte à l’intégrité territoriale - ne sont pas poursuivies.
Le dossier des prisonniers d’opinion est entre les mains du procureur général, et passera au tribunal de deuxième instance de Casa Blanca.
Quatre autres membres du même groupe se trouvent depuis plusieurs mois en liberté provisoire.
Asvdh, 23 septembre 2010
asvdh.net
jeudi 23 septembre 2010
Partenariat à l'époque coloniale
"Si l'UE voulait augmenter sa crédibilité auprès de l'Union Africaine, revoir sa position envers le dernier conflit colonial de l'Afrique serait un bon début ", écrit WSRW dans une lettre publiée aujourd'hui dans European Voice.
Publié dans European Voice
23 Septembre 2010
Voir la publication originale ici : Partnership in colonial times (2 Mo)
La vision de l'Union Européenne d’un "partenariat de continent à continent" avec l'Union Africaine est signe d'un changement remarquable dans l'approche de l'Afrique par la Commission européenne («influences contradictoires de l'Afrique», 16-22 Septembre).
Mais comment la Commission va-t’elle constituer un capital politique avec l'Union Africaine (UA) quand elle entrave les décisions de l'UA? Comment l'UE peut soutenir l'occupation illégale de l'un des Etats membres de l'UA, être dans un partenariat de l'époque coloniale et croire que l'UA prendra sa voix au sérieux?
Cet État membre est la République Sahraouie – le Sahara Occidental, qui est occupé par le Maroc depuis 35 ans. L'UA défend le droit du peuple Sahraoui à l'autodétermination.
C'est une position qui est tout à fait conforme au droit international. Il reflète l'avis de l'Organisation des Nations Unies, qui répertorie le Sahara Occidental parmi les Territoires Non Autonome du monde, qui sont les territoires non décolonisés. C’est le dernier conflit colonial de l'Afrique.
L'UE fait le contraire. Via des accords bilatéraux couvrant le territoire du Sahara Occidental, l'UE fournit au Maroc des millions d'euros. Il légitime par cela implicitement la revendication illégale et indéfendable du Maroc sur son voisin du sud. En choisissant de faire passer des intérêts économiques avant ses obligations juridiques internationales, l’UE sabote l'UA et le processus de paix conduit par l'ONU.
En raison du conflit du Sahara occidental, le Maroc est le seul pays africain qui n’est pas membre de l'UA. Pourtant, le Maroc a été le premier pays avec lequel l'UE a établi des relations de «statut avancé».
Si l'UE voulait augmenter sa crédibilité auprès de l'Union Africaine, revoir sa position envers le dernier conflit colonial de l'Afrique serait un bon début.
Sara Eyckmans
Western Sahara Resource Watch, Bruxelles
http://www.wsrw.org/index.php?parse_news=single&cat=111&art=1610
mercredi 22 septembre 2010
Nouvelle grève de la faim des Sahraouis prisonniers politiques
Nous saluons tous ceux qui nous ont soutenus lors de notre précédente grève de la faim et les remercions de la solidarité qu'elle a obtenue.
Nous invitons tous les peuples libres du monde à se joindre à nous jusqu'à ce que notre juste revendication soit entendue et respectée : un procès équitable en présence d'observateurs internationaux ou une libération sans condition.
Défenseurs Sahraouis des droits humains - les trois prisonniers de conscience:
Ali Salem Tamek, Brahim Dahane, Ahmed Naciri
La prison locale de Salé / Maroc
Le 20 septembre 2010
lundi 20 septembre 2010
Les Sénateurs français ont visité un quartier désert
Les camions de polices, policiers en uniformes, agents en civil, membres des services secrets ont disparu du quartier pendant toute la durée de la visite sur place de la délégation de Sénateurs Français, visite débutée vers 21h30 et guidée par les autorités coloniales marocaines.
Les Sénateurs sont arrivés en voiture, ont fait quelques pas dans la rue Daddach (ou rue El-Ma'moun, appellation Marocaine) et sont repartis sans rencontrer les Sahraouis habitant le quartier.
Les forces de sécurité ont repris leurs factions et leurs présences ostensibles dès le départ des voitures des Sénateurs français.
D’autre part, ce même soir, un tournoi de foot en salle était organisé dans le gymnase du stade Chaikh Med Laghdaf, situé à proximité de l’aéroport. Deux équipes sahraouies disputaient notamment ce tournoi du « Ramadan ». La majorité des habitants de Ma'atala étaient donc bien loin de leur quartier, à supporter leur équipe, qui a gagné le tournoi.
C’est donc un quartier déserté de ses habitants que la police marocaine a évacué pour moins d’une heure, et qu’ont visité les Sénateurs français. Ce sont ces mêmes sénateurs qui ont ignoré la demande d’audience faite officiellement par une coordination de 11 organisations sahraouies de défense du droit du peuple.
APSO Sahara, 20 septembre 2010
Traduction APSO
أعضا من مجلس الشيوخ الفرنسي يزورون حيا مهجورا
أصدقاء شعب الصحراء الغربية
العيون-الصحراء الغربية 20سبتمبر 2010
mercredi 15 septembre 2010
Coordination sahraouie : demande d'audience sénateurs français
Association et comités
de défense des droits des Sahraouis
5 septembre 2010
Objet : demande d’audience
Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur
Nos organisations défendent les droits de l’homme au Sahara Occidental, militent pour la protection des Sahraouis, dévoiler la vérité sur les crimes contre l’humanité commis contre notre peuple par l’état Marocain, et défendent le droit à l’autodétermination de notre peuple sur notre identité avenir, notre terre et nos ressources naturelles.
Nous n’avons jamais cessé de résister depuis 1975 date de l’invasion militaire marocaine de notre territoire, malgré l’interdiction de nos associations, et demandons l’application du "principe de l'autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du territoire " tel que la cour international de justice nous en a reconnu le droit. (Rapport de la CIJ, 1975, p.68, § 162).
Depuis 1975 et plus encore 1999 et 2005, les autorités marocaines répondent invariablement par de violentes répressions, des disparitions forcées, des arrestations et emprisonnements arbitraires, des mauvais traitements et tortures dans les commissariats et dans les prisons, et hors de la ville, de l’intimidation et des menaces, des procès sommaires avec de très fortes condamnations, et cela à chacune de nos revendications, et manifestations, toujours pacifiques.
Les ressources naturelles de notre pays sont pillées, notamment notre mer, nos nappes phréatiques et réserves d’eau fossiles. Nous ne voulons pas de la pêche destructrice qui se déroule dans nos eaux, pas plus que nous ne voulons des cultures intensives qui détruisent notre écosystème. Ces activités illégales profitent au Maroc ou aux Européens et non à notre peuple, dont 200 000 d’entre nous survivent dans les campements de réfugiés depuis 35 ans.
Nous avons appris que vous veniez en déplacement pour « l’eau et le Sahara » dans notre pays mi septembre 2010, et souhaitons vivement vous rencontrer à ce sujet, pour vous expliquer ce que nous vivons, mais aussi entendre de votre part les raisons de la position de la France.
Nous sommes à votre disposition pour vous rencontrer au moment de votre convenance et vous prions d’agréer, madame la Sénatrice, monsieur le Sénateur, nos salutations distinguées.
La Coordination Droits du Peuple Sahara Occidental
- ASVDH, l'Association Sahraouie des Victimes de violations graves de Droits de l'Homme commises par l'état Marocain
- CODAPSO, Comité pour la défense du droit à l'autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental
- CSPRON, Comité du défense le plan du paix et du protection des ressources naturel au Sahara occidental
- CSTS, Confédération Syndical des Travailleurs Sahraouis territoire occupé du Sahara Occidental,
- FAFESA, Forum pour l’Avenir de la Femme Sahraouie
- Comité des mères des quinze disparus
- Comité des familles des martyrs dans les bagnes secrets marocains
- Comité des familles des portés disparus Sahraouis
- Comité de la protection des droits de l homme à Smara.
- Ligue de la protection des Prisonniers Sahraouis
- Soleil de liberté, Smara, organisation pour la protection des défenseurs Sahraouis des droits de l’homme au Sahara occidental
Pour nous joindre
- ASVDH : El Ghalia Djimi, info.asvdh@gmail.com tel +121666051435 http://asvdh.net/
- CODAPSO : Sidi Mohamed Dadach, codapso@gmail.com tel : +212670633507
- CSPRON : Lmjayed Sid Ahmed Cspron_so@yahoo.fr tel +212662559246
- CSTS : Sidi Ahmed Eddia, badratma@yahoo.fr tel +212670598372
- FAFESA : Sultana Jaya, Sultana.jaya@gmail.com +212 677 704 271
- Comité de la protection des droits de l homme à Smara : Fakou Labeihi, tel + 212672777883 csddhsso1@yahoo.fr
- Comité des mères des quinze disparus : Melle Nhebouha, salmasalma263@gmail.com, tel + 212670997339
- Comité des familles des martyrs dans les bagnes secrets marocains, Mohamed Mayara, tel + 212666713831
- Comité des familles des portés disparus Sahraouis, El Hartani, amgala2010@gmail.com, tel +212661382259
- Ligue pour la protection des Prisonniers Sahraouis : Ahmed Sbaai, ahmedsbaai@gmail.com tel +212672215859
- Soleil de liberté, Smara : Daddi Hmada, freedomsun2010@gmail.com, +212672047805, http://freedomsun.voila.net
La Coordination Droits du Peuple Sahara Occidental : coord.dp.so@gmail.com
lundi 13 septembre 2010
Déclaration des Sahraouis prisonniers d'opinion à Salé, Maroc
Nous, trois Sahraouis militants des droits humains, en prison depuis plus de 11 mois sans inculpation ni jugement, avons décidé d'entamer une grève de la faim de 48 heures le 15 septembre 2010. Nous exigeons un procès équitable, ou une libération inconditionnelle.
Le 28 avril 2010, nous avons suspendu notre grève de la faim illimitée après quarante et un jours de jeûne, en réponse à l'engagement des autorités marocaines de mettre un terme à notre emprisonnement (la libération conditionnelle de trois de nos camarades faisait partie de cet engagement), que nous considérions comme un signe positif et un premier pas vers la fin de notre détention pour avoir exprimé notre opinion de façon pacifique.
Toutefois, notre maintien en prison à l'encontre des demandes urgentes de toutes les organisations marocaines et internationales de défense des droits de l’homme et de l'opinion publique internationale, qui appelaient à notre libération sans condition, incarne la vengeance aveugle des autorités marocaines sur notre groupe du fait de nos opinions, nos activités civiques et de défense des droits humains.
En contradiction avec le droit international qui garantit le droit à un procès équitable dans un délai logique et acceptable, les autorités marocaines n’ont pas commencé les préparatifs de notre jugement, malgré les 11 mois de notre emprisonnement, ni décidé de nous libérer.
Par conséquent, nous appelons tous les partisans de la démocratie, les organisations des droits humains dans le monde à nous soutenir et faire pression sur l'Etat marocain pour la libération de tous les défenseurs des droits humains et des prisonniers politiques dans les différentes prisons marocaines.
Les trois Sahraouis prisonniers de conscience, défenseurs des droits humains,
Ali Salem Tamek, numéro d’écrou 50010, Brahim Dahane, numéro d’écrou 50014, Hammadi Naciri, numéro d’écrou 50016
Le 13 septembre 2010
Prison locale de Salé
Lettre ouverte au président du parlement européen
Nous sommes des Sahraouis, défenseurs des droits humains, qui avons souffert à de nombreuses occasions d'enlèvement et de l'emprisonnement politique en raison de notre opinion et nos activités en tant que militants des droits de l'homme, syndicalistes, et acteurs de la société civile. Pour cela, certains parmi nous ont reçu d’important prix en reconnaissance de notre lutte et de notre défense active des droits de l'homme.
Le 8 octobre 2009, lors de notre retour d'une visite à caractère humaniste dans les campements de réfugiés sahraouis du sud-ouest de l'Algérie, nous avons été arrêtés à l'intérieur de l'aéroport Mohamed V à Casablanca, par la police criminelle marocaine avec la participation des services secrets et sécuritaires marocains. Pendant huit jours, nous avons subi des interrogatoires et des abus dont les différentes méthodes ne peuvent être détaillées dans cette lettre.
Par la suite, nous avons été présentés devant un juge d'instruction de la cour militaire marocaine à Rabat, une étape qui ne peut qu’être considérée comme une décision nous mettant très en danger. Le juge marocain nous a envoyés préventivement dans la prison locale de Salé le 15 octobre 2009.
M. le Président,
Le 28 janvier 2010, notre camarade, Mm Degja Lechgar, a été libéré sous condition, et de la même façon, trois autres camarades, M. Yahdih Terrouzi, M. Saleh Lebeihi et M. Rachid Sghair, ont été libérés le 18 mai 2010, après notre grève de la faim partagée qui a duré 41 jours. Nous avons suspendu notre grève de la faim après avoir reçu des promesses des autorités marocaines de résoudre notre cas. Mais malgré tous les appels réitérés des organisations marocaines et des internationales de défense des droits de l'homme, d'institutions gouvernementales et parlementaires de nombreux pays exigeant notre libération immédiate et inconditionnelle, le gouvernement marocain nous a gardés en détention préventive, démontrant ainsi sa réticence à nous faire comparaître devant le tribunal ou à nous libérer. Cette attitude ne peut qu’être considérée comme illégale et anormale, en contradiction du droit international, qui garantit le droit à un jugement équitable dans un délai raisonnable. Aujourd’hui, Monsieur le Président, nous avons passé plus de 11 mois en prison sans procès.
M. le Président,
Notre visite dans les camps de réfugiés sahraouis, qui relève dans le droit international et les conventions de l’exercice de la liberté de mouvement et d'expression pacifique, est devenue avec notre arrestation source d’accusations vagues et lourdes, attachant une connotation pénale à notre cas, dans une tentative flagrante de la dévier de sa vraie nature. Cette attitude confirme comment la politique du gouvernement marocain est formée de préoccupations politiques et sécuritaires – et ces préoccupations visent à opprimer les Sahraouis défenseurs des droits humains qui expriment ouvertement leurs opinions politiques contraires aux vues du régime marocain sur la question du Sahara occidental. Ce qui rend cette approche encore plus incongrue, c'est que plus de 60 autres défenseurs sahraouis des droits humains ont fait le même voyage vers les camps de réfugiés sahraouis à maintes reprises. Étonnamment, leur action n'a pas été soumise aux mêmes procédures juridiques ou questionnements, même si tous ont subi de nombreux types de harcèlement. En conséquence, nous croyons qu’il n'y a pas plus de raison pour que le régime marocain nous maintienne en prison.
M. le Président,
La détention illégale que nous subissons est une très petite violation par rapport à la nature et la quantité des violations flagrantes commises au Sahara Occidental. Des organisations Marocaines et internationales des droits humains ont fait des rapports sur ces abus, mais le Maroc méprise tout simplement les plaintes et les protestations des démocraties internationales.
Rabat a également montré très peu de respect pour l'Union européenne, son partenaire géopolitique et économique, connue pour ses plaidoyers persistants pour le respect du droit international et des droits de l'homme dans le monde entier. Le statut de partenaire avancé accordé au Maroc a échoué à convaincre Rabat de mettre fin à ses politiques d'oppression et n'a pas réussi à mettre le pays en phase avec les normes européennes et ses critères élevés en matière de droits de l'homme. Au lieu de cela, la promotion est utilisée par les autorités marocaines pour camoufler les violations répétées et flagrantes des droits humains.
Il est inquiétant que l'Union Européenne permette que son image soit entachée par le Maroc. C’est encore plus flagrant dans le cas de l’accord de pêche, par lequel l'Union Européenne est faite complice du vol des ressources naturelles du peuple Sahraoui. Comme il est stipulé dans l’avis juridique des Nations Unies sur la question en 2002, et répété en 2009 dans l’avis juridique du Parlement Européen sur l'accord précité, les ressources sahraouies peuvent être sorties du territoire si cela est en conformité avec la volonté et les intérêts des sahraouis.
Monsieur le Président, nous n'avons jamais eu voix au chapitre dans ce cas, et le seul résultat de l’accord de pêche ressenti par notre peuple, c'est que nos voix sont davantage étouffées, puisque le Maroc se sent soutenu par l'Union Européenne dans sa revendication illégale et non-fondée sur notre patrie. Attendu que le peuple sahraoui n'a pas accepté cet accord, et qu’il n’en retire aucun bénéfice, au contraire de ce que requiert le droit international, nous exigeons que toute pêche européenne dans les eaux sahraouies cesse immédiatement.
Nous appelons votre Excellence à faire pression sur le Maroc pour que nous soyons rapidement présenté devant le tribunal, dans un jugement équitable en présence d'observateurs internationaux, ou libérés, ainsi que tous les sahraouis défenseurs des droits de l'homme et prisonniers d'opinion dans les prisons marocaines.
Veuillez agréer nos salutations
Les trois Sahraouis défenseurs des droits de l’homme, prisonniers d’opinion
Ali Salem Tamek, numéro d’écrou 50010, Brahim Dahane, numéro d’écrou 50014, Hammadi Naciri, numéro d’écrou 50016
Le 9 septembre 2010.
samedi 11 septembre 2010
Saharamarathon 2011 épreuve sportive et solidaire, les inscriptions sont ouvertes
Les inscriptions sont ouvertes pour la onzième édition du Sahara Marathon, le 28 février 2011, des courses de solidarité avec le peuple Sahraoui.
Les distances proposées sont le marathon – 42km195-, 21km, 10km ou 5km.
Les courses ont lieu dans les campements de réfugiés sahraouis, près de Tindouf, dans le désert du sud-ouest algérien. Le marathon relie symboliquement trois villes importantes des campements et se déroule pendant la semaine des festivités de la république.
Cette compétition internationale permet d’allier sportivité, solidarité, et découverte, dans un cadre inimaginable. L’épreuve sportive a pour cadre le partage solidaire d’une semaine de la vie des réfugiés sahraouis et de leur extraordinaire hospitalité.
Pour toutes les informations, les résultats et classements des années précédentes, des photos et vidéo sont disponibles sur www.saharamarathon.org. Les détails techniques de la course sont disponibles sur demande et le témoignage d’un participant voir : http://monmarathondusahara.neuf.fr/
Cette année les dates du séjour sont du 26 février 2011 au 5 mars 2011, selon les vols, il est possible de repartir le 2 ou 4 mars. Les coûts hors adhésion et frais de voyage (AR France/Alger et Alger/Tindouf) sont de 200 euros, et comprennent inscription à la course, hébergement (gîte et couvert chez l'habitant), visites, participation au projet solidaire selon les besoins des sahraouis.
Les documents de voyage nécessaires sont un passeport encore valide 6 mois, et un visa pour l'Algérie.
Cet événement sportif et solidaire international est aussi l’occasion pour les organisations sportives de faire parvenir leurs dons et soutiens aux clubs ou équipes de sports scolaires des campements de réfugiés. Les organisations intéressées sont invitées à se mettre en contact avec la coordination française par mail.
Renseignements et inscriptions : marathondusahara@free.fr
APSO, le 12 septembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
La Commission attend toujours les données du Maroc pour renouveler l’accord de pêche
Avant l'été, Bruxelles avait indiqué que la décision de renouveler ou non l’accord dépendrait des rapports demandés à Rabat. Ces rapports devraient présenter l'impact de l'accord sur les populations vivant dans le Sahara. Mais à ce jour "rien n'a changé, la Commission n'a toujours rien reçu ", selon les sources.
La Commission considère ces données nécessaires pour préparer les négociations d'un nouvel accord. Mais la Commission s’inquiète du temps qui passe : cinq mois seulement nous séparent de l’expiration de l'accord actuel, à la fin de février 2011.
Si Bruxelles et Rabat ne parviennent pas à signer un nouvel accord d'ici là, et si le compromis actuel arrive à expiration, les navires de la Communauté – dont la majorité sont espagnols - devront quitter les eaux marocaines.
Concrètement, la Commission avait demandé aux autorités marocaines de fournir des informations sur l'effet socio-économique et les bénéfices de l’accord pour les populations du Sahara Occidental - résultant des activités de pêche et de la compensation financière que le Maroc reçoit du trésor européen.
"Si la Commission ne dispose pas de ces données, elle ne peut pas préparer la base de la négociation de l'extension de l'accord. Jusqu'à présent, il n'y a pas de nouveaux éléments ", ont déclaré les sources.
Bruxelles a réagi de cette manière après les plaintes déposées par des Parlementaires Européens et l’émission d’un avis juridique par le Parlement européen, indiquant des illégalités dans l'accord parce qu'il ne bénéficie pas à la population Sahraouie, alors que les navires européens pêchent dans les eaux du Sahara Occidental.
L'accord entre l'Union Européenne et le Maroc, considéré comme l’accord de pêche de la plus haute importance politique, offre des licences à 119 navires de l'UE - dont 100 sont pour les Espagnols.
En contrepartie, l'UE paie annuellement au Maroc 36,1 millions d'euros. Une partie de cette indemnité est affectée au secteur de la pêche, tandis que le reste est destiné au développement.
À l'heure actuelle, il n'existe pas de calendrier précis pour les négociations et même si les discussions entre l'UE et Rabat commencent et aboutissent en mars 2011, le nouvel accord devra encore être approuvé par le Conseil des Ministres et le Parlement Européen.
Traduction WSRW non officielle de l'article d’EFE "La CE sigue los sin recibir datos de Marruecos par Renovar El Pacto Pesquero ". Lire ici l’original en espagnol.
samedi 4 septembre 2010
Les policiers marocains frappent et la laissent paralysée
Frappée à la tête, dans le dos et sur tout son corps jusqu’à perdre toute sensibilité dans ses deux jambes, paralysées.
Vidéo SaharaThawra
Le 4 septembre 2010
Violences policières marocaines au Sahara Occidental : les « ordres du roi »
Une manifestation espagnole pro indépendance à Elaaiun occupé, les violences policières marocaines contre les Espagnols, et comme déchaînées ensuite sur la population Sahraouie, enlèvements et tortures.
La pudeur sahraouie loue le courage des étrangers et oublie les violences faites quotidiennement contre le peuple vivant sous l’occupation.
Samedi 28 août vers 18h15 gmt La police marocaine est intervenue contre quatorze activistes européen, venus a El-Aaiun pour protester contre les violations de droits de l’homme au Sahara occidental. La protestation a eu lieu devant l’hôtel de ‘Negjir’ où résident les membres de la MINURSO. (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental)
Alors que les militants de nationalité espagnole entonnaient des chants et slogans pour le Sahara Libre des dizaines du policier en tenue civile les ont encerclés et les ont frappés à coups de pied avant de les transférer au siège des renseignements généraux de la préfecture du El-Aaiun où ils ont été interrogés. Après des heures d’interrogatoire, les espagnols ont été remis à la Casa Espana , puis ont été renvoyés dimanche soir aux Canaries.
La police et les services de renseignement général se sont multipliés dans les premières minutes de la manifestation, et ont imposé un cordon de sécurité étanches et empêché des dizaines de citoyens sahraouis de rejoindre les Espagnols à l’endroit de la manifestation pour les soutenir.
A proximité, dans le quartier de l’Inach, les autorités marocaines ont attaqué des citoyens sahraouis qui avaient l’intension d’organiser une manifestation. La police s’est introduite par la force dans plusieurs maisons de citoyens sahraouis et blessé un certain nombre d’entre eux, dont deux vieilles femmes, Mmes Aziza Khatry et Salam bouha Elmoudan.
Auparavant, samedi matin vers 2h gmt, quatre femmes Sahraouies ont été grièvement blessées par une voiture Mercedes conduite par un policier marocain employé dans le quatrième arrondissement de El-Aaiun. Selon Mme Aziza, l’une des quatre blessées, l’officier était ivre, et les forces de police n’ont pas établi de procès verbal sur l’incident, mais seulement transféré l’homme à bord d’un véhicule officiel .
Mm Aziza accuse l’agent de police marocain d’avoir agit délibérément pour des raisons racistes et politiques.
Lundi 30 août vers 17h30 gmt des dizaines de citoyens sahraouis ont été blessé lors d'une intervention brutale des forces de police marocaine contre leur manifestation dans le quartier M'atallah au centre de la ville de El-Aaiun occupée.
La police marocaine a cerclé le quartier et arrêté M. Lefkraoui lghaout et blessé Rabia Fakraoui, Bah Bourhim, Baighia Hadi, Malika Ndour, Omar Ndour, Kamal Ndour, Ali Taglabout, Ali Baila.
Les maisons des familles Ahl ALHAFED, Ahl LHMAD, et Ahl TALEB ont été attaquées par la police qui s’est introduite de force à l’intérieur. Les dégâts matériels sont importants.
Enlèvement et torture des trois militants sahraouis, Hassana Abba, Taglabout Ali, Kebdana Abdul Ghani, le 31 août 2010.
Une patrouille de police marocaine a enlevé Hassana Abba, un activiste sahraoui, et l’a emmené en dehors de la ville de El-Aaiun où il a été interrogé sous la torture.
Hassana Abba, 25 ans, a été enlevé mardi matin, 31 août, vers 3h00 GMT. Il était surveillé par les agents des renseignements généraux depuis qu’il avait répété des slogans en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui à son retour d'une visite a Alger et aux camp de réfugies le 7 juin dernier avec un groupe du militant.
Selon lui, après l'enlèvement, les policiers lui ont retourné violement les doigts vers l’arrière, ils l'ont étranglé, et l'ont menacé de viol après avoir enlevé son pantalon.
Taglabout Ali, 24 ans, activiste lui aussi, a été enlevé à la même heure par une autre patrouille de la police marocaine. Il était dans la rue de El Ma'amoun du quartier de Ma'atalah, centre de la ville de El'Aain,quand il a été enlevé.
Il a été lui aussi conduit de force vers l'extérieur de la ville où il a été l'interrogé et torturé.
Selon lui le caporal Al-husoni Mohammed a donné l’ordre à ses agents de le tenir écartelé et lui a donné des coups de tête.
En réponse à ses questions, les policiers ont affirmé qu’ils appliquaient les ordres du roi.
Un ancien prisonnier politique sahraoui, Kebdana Abdul Ghani, a été arrêté en même temps, par une troisième patrouille, il a été enlevé par les policiers marocains, amené à bord d'une voiture en dehors de la ville où il a été torturé pour sa responsabilité présumée de l'organisation d'une manifestation en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
À l’injonction des policiers de dire « vive le roi » Kebdana Abdul Ghani a répondu « vive le Polisario ».
Les trois militants ont été relâchés au milieu du désert vers 6h du matin.
APSO, le 3 septembre 2010, sources ASVDH
Photos EM, voir APSO photo
http://asvdh.net/img/main.php