03-10-2012 | Le Maroc pourrait appliquer sur vos tomates 56
substances actives interdites dans l'UE
À l’occasion du sommet hispano-marocain qui s'est tenu à
Rabat, COAG a demandé au ministre Arias Cañete le renforcement des contrôles
aux frontières et qu’il exige de son homologue marocain des progrès notables
dans la réduction des pesticides non autorisés dans l'UE.
L'accord de libre-échange agricole entre l'UE et le Maroc,
qui est entré en vigueur cette semaine, laisse «la porte phytosanitaire
ouverte » aux productions du royaume alaouite.
L'hypocrisie des autorités de l'UE et la tiédeur du
gouvernement espagnol fait des ravages sur les producteurs espagnols de fruits
et de légumes, qui sont sans défense contre la concurrence déloyale de ces
produits.
- Cela contraste avec les efforts des agriculteurs espagnols
afin de réduire l'utilisation de «produits chimiques» dans leurs cultures. 80%
de la superficie de fruits et de légumes sous serres utilisent maintenant la
lutte biologique pour lutter contre les parasites.
Madrid, le 3 octobre
2012. La coordination des organisations espagnoles d'agriculteurs et d’éleveurs
(COAG) affirme que le Maroc pourrait utiliser pour le traitement des parasites
de la culture de tomate au moins 56 substances actives interdites dans l'UE
(voir tableau ci-dessous). L'étude, menée par le département agriculture de COAG
à partir des données officielles de la Commission européenne et du ministère de
l'Agriculture, rassemble tous les ingrédients actifs qui sont interdits en
Espagne dans les formulations phytosanitaires pour les tomates. Cela alors que
pourtant, pour les importations en provenance de pays tiers, il est fixé une
limite maximale de résidus (LMR) qui, dans la pratique, approuve leur
utilisation possible sur les cultures.
Dans cette situation, même couvert par le nouvel accord
commercial agricole entre l'UE et le Maroc entré en vigueur cette semaine, COAG
a demandé au Ministre Arias Cañete lors du sommet hispano-marocain qui a eu
lieu à Rabat, qu’il exige des autorités marocaines des progrès substantiels et
tangibles dans la réduction de l’utilisation de pesticides interdits dans l'UE.
Il est également nécessaire que le gouvernement renforce les contrôles aux
frontières pour empêcher l’entrée sur le marché de l'UE de produits avec une
limite de résidus supérieure à l’autorisation.
"L'hypocrisie des autorités de l'UE et la tiédeur du
gouvernement espagnol fait des ravages sur les producteurs espagnols de fruits
et de légumes, qui sont sans défense contre la concurrence déloyale de ces
produits. S’il y a libre-échange, les règles du jeu doivent être égales pour
tous », a soutenu Andrés Góngora, responsable de fruits et légumes de COAG
(Comité de l'agriculture).
Cela contraste avec les efforts des agriculteurs espagnols
pour réduire l'utilisation de «produits chimiques» dans leurs cultures. Dans
notre pays, la quasi-totalité de la superficie de fruits et légumes étant les
techniques de production intégrée et 80% des cultures sous serre utilisent
maintenant la lutte biologique pour lutter contre les parasites. "C’est
une tendance inéluctable dans les régions productrices de notre pays et une
bonne nouvelle pour que les fruits et légumes produits en Espagne sont
synonymes de qualité et de respect de l'environnement dans les marchés de
destination», selon Góngora.
Materias activas con LMR por encima del límite de detección
pero sin formulados en España para tomate:
Traduction non officielle APSO
Lire l’original ici : http://www.coag.org/?s=2&id=c967e7d832e09e2ba5f8806dfa10c86b