Le 17 février 2013, le Tribunal militaire de Rabat a condamné à des peines
sévères 24 détenus politiques du Sahara Occidental. Ces hommes sont des
militants, arrêtés en 2010 après la grande manifestation populaire de Gdeim
Izik, au Sahara Occidental occupé.
Les peines varient de 20 ans de prison à la réclusion à perpétuité, les
arguments et des preuves fragiles sont fabriqués en toutes pièces.
Ce procès intervenu après 27 mois de détention arbitraire en prison
militaire montre le vrai visage du gouvernement marocain.
Nous demandons aux personnalités influentes et à la société civile
française de prendre exemple de la position de feu Danielle Mitterrand, présidente
de France libertés, qui, par sa volonté et sa détermination, a pu faire libérer au début des années 90,
six détenus sahraouis condamnés à des peines similaires.
Nous sommes convaincus que seule une pression internationale sur le gouvernement
marocain peut aboutir à la libération inconditionnelle de ces détenus, à
l’application du Droit international.
Paris, le 18 février 2013