samedi 1 octobre 2016

EM. Réactions à l’arrestation de deux journalistes d’EM



Cela fait 37h que les journalistes sahraouis de l’Équipe Média Said Amidan et Brahim Laajail sont retenus en garde à vue à la préfecture de Police de Guelmim au sud du Maroc. Nous n’avons pas de nouvelle de ce qui se passe pour eux actuellement.

Le frère de Brahim Laajail qui s’est déplacé spécialement depuis El Aaiun occupée, a reçu oralement d’un officier du Police judiciaire la confirmation de la présence de son frère dans les locaux de la préfecture, et l’information qu’il existe un mandat d’arrêt émis par la police d’Agadir contre Brahim pour ses activités de responsable du groupe des étudiants sahraouis à l’université d’Ibnou Zouher d’Agadir.
A l’heure de la publication de ce texte, nous n’avons pas connaissance de mandat d’arrêt contre Said Amidan.

Les réactions à l’arrestation des journalistes ont été nombreuses au niveau local et international, de la part de collègues journalistes, du centre Robert F. Kennedy Human Rights, de l’organisation Witness, ou d’avocats européens proposant leurs services.

A Guelmim, vers 20h ce soir, plus de 60 chômeurs sahraouis ont manifesté devant la préfecture de Police pour dénoncer l’arrestation arbitraire de Said Amidan et Brahim Laajail et demander leur libération immédiate. Pendant une heure ils ont crié et chanté, y compris en faveur de la liberté de l’Équipe Média et s’exprimer et de couvrir les actualités du Sahara Occidental.


Erratum. Contrairement à ce qui a été dit dans le précédent flash, Said Amidan et Brahim Laajaij, qui attendaient le Bus à l’arrêt Supratours de El Aaiun, sont partis pour Agadir en voiture avec une connaissance qui le leur a proposé en passant.

Équipe Média, El Aaiun, Sahara Occidental occupé
Le 1er octobre 2016