Equipe Média, Sahara Occidental occupé, 23 octobre 2012
Les forces d'occupation marocaines se sont déployées massivement dans les villes du Sahara Occidental occupées hier mardi 23 octobre 2012, pour anticiper d'éventuelles manifestations de la population sahraouie en réaction au procès des 23 Sahraouis détenus politiques devant la cour martiale de Rabat.
Malgré le blocus imposé dans et autour de la ville et particulièrement dans le centre, les citoyens sahraouis ont envahi le quartier Ma'atalah de El Aaiun et ont clamé leur solidarité envers les détenus.
Les forces d'occupation les ont poursuivis et ont frappé le citoyen sahraoui MBAIRKAT Abdelkarim 39 ans. Il l'ont agressé en plein public, ont déchiré son manteau avant de l'abandonner sur le sol.
En réponse, les Sahraouis ont fait entendre des sirènes et des klaxons comme expression du rejet de l'occupation.
Des dizaines de citoyens Sahraouis ont participé à des marches pacifiques qui ont duré plus d'une heure sur les boulevards Skikima, 20 aout, Maghreb Arab et dans les quartiers Erraha et Ma'atalah.
Au cours de ses rassemblements les manifestants ont crier différents slogans : pour dénoncer la légitimité de le justice devant une cour martiale et pour redire qu'il n'y a aucune alternative à l'autodétermination du peuple Sahraoui.
Notre correspondant au quartier Erraha nous a confirmé l'arrestation du citoyen sahraoui ABAALI Laghdaf 18 ans. au moment de cette information, la destination ni le transfert de ABAALI Laghdaf depuis son agression et son arrestation mardi soir ne sont connus.
Du fait du siège militaire et policier, l'EQUIPE MEDIA n'est pas en mesure de couvrir tous les quartiers de El Aaiun, et les manifestations pacifiques qui y ont eu lieu hier.
La réponse des autorités d'occupation aux manifestations, à l'insistance des Sahraouis à dénoncer la torture et l’oppression a été de plonger la ville dans l'obscurité, par une coupure générale de l'éclairage publique de 21h et pendant 1/2h. Les manifestation pacifiques et publique n'ont donc pas pu être filmée ni photographiées.
Journée du procès ajournée des 23 de Gdaim Izik
À Rabat
Les familles des 23 Sahraouis détenus politiques à Salé dont le procès devant la cour martiale était prévu aujourd'hui après presque deux ans sans inculpation ni jugement, ont loué une maison à Salé pour assister au procès.
Cette maison des familles des détenus a été le lieu de visite de solidarité de plusieurs observateurs internationaux venus eux aussi pour assister à ce procès des 23 devant la cour martiale de Rabat.
La maison a été encerclée par les services de police marocaine, alors que les services de renseignement ont contrôlé les déplacements des défenseurs sahraouis des droits de l'homme venus des villes du territoires occupés du Sahara Occidental pour l'occasion.
À 8h30, ce matin plus de 50 citoyennes et citoyens sahraouis se sont rassemblés devant la cour martiale pour une manifestation pacifique et ont chanté des slogans de solidarité avec les prisonniers.
"Prisonnier de Gdaim Izik, tu sors ou nous entrons avec toi dans ta prison"
"Aucune légitimité au procès de la cour martiale "
La manifestation a été encerclé par la police. Cela n'a pas empêché les médias marocains et les correspondants d'agences internationales de couvrir l'événement.
Comme les services de sécurité mais ne sont pas intervenus contre les manifestants, il a suffit d'une demi heure pour que les délégations qui avaient fait des milliers de kilomètres pour assister au procès disent ce qu'elles avaient à dire.
De nombreuses pancartes en langues arabe, français espagnol et anglais dénonçaient l'emprisonnement et le procès.
À El Aaiun occupée
La ville d'El Aaiun occupée vit un siège permanent par les militaires, la police et les forces paramilitaire Marocaines. Les effectifs augmentent rapidement lors de certaines périodes d'exception.
Aujourd'hui 24 octobre 2012, les autorités d'occupation ont déclaré un état d'alerte face aux manifestations prévues dans la ville.
La coordination des associations et comités des droits de l'homme avait lancé un appel à la population pour une manifestation de solidarité avec les prisonniers.
Malgré l'état d'alerte, les Sahraouis sont sortis en nombre pour manifester leurs soutien.
Il est à déplorer plusieurs blessés.
Sur le boulevard JAMAL EDDINE EL AFGHANI, Mme Lamina TALEB ALI a été giflée par le bacha (vice gouverneur) Mohamed NACHTTI puis attaquée et blessée par ses assistants. Elles a du être transportée à l'hôpital.
Mm Souado DIMAOUI aussi été poursuivie par le même responsable jusque dans le boutique de son père où il l'a gliflée.
Dans le quartier Ma'atala, les forces d'occupation ont empêché tous les citoyens de s'approcher du boulevard El M'amoun (DADACH). Ils ont attaqué et frappé Mm Toumana EL MOUSSAOUI et M Larabas EL ALAOUI.
Les forces d'occupation marocaines se sont déployées massivement dans les villes du Sahara Occidental occupées hier mardi 23 octobre 2012, pour anticiper d'éventuelles manifestations de la population sahraouie en réaction au procès des 23 Sahraouis détenus politiques devant la cour martiale de Rabat.
Malgré le blocus imposé dans et autour de la ville et particulièrement dans le centre, les citoyens sahraouis ont envahi le quartier Ma'atalah de El Aaiun et ont clamé leur solidarité envers les détenus.
Les forces d'occupation les ont poursuivis et ont frappé le citoyen sahraoui MBAIRKAT Abdelkarim 39 ans. Il l'ont agressé en plein public, ont déchiré son manteau avant de l'abandonner sur le sol.
En réponse, les Sahraouis ont fait entendre des sirènes et des klaxons comme expression du rejet de l'occupation.
Des dizaines de citoyens Sahraouis ont participé à des marches pacifiques qui ont duré plus d'une heure sur les boulevards Skikima, 20 aout, Maghreb Arab et dans les quartiers Erraha et Ma'atalah.
Au cours de ses rassemblements les manifestants ont crier différents slogans : pour dénoncer la légitimité de le justice devant une cour martiale et pour redire qu'il n'y a aucune alternative à l'autodétermination du peuple Sahraoui.
Notre correspondant au quartier Erraha nous a confirmé l'arrestation du citoyen sahraoui ABAALI Laghdaf 18 ans. au moment de cette information, la destination ni le transfert de ABAALI Laghdaf depuis son agression et son arrestation mardi soir ne sont connus.
Du fait du siège militaire et policier, l'EQUIPE MEDIA n'est pas en mesure de couvrir tous les quartiers de El Aaiun, et les manifestations pacifiques qui y ont eu lieu hier.
La réponse des autorités d'occupation aux manifestations, à l'insistance des Sahraouis à dénoncer la torture et l’oppression a été de plonger la ville dans l'obscurité, par une coupure générale de l'éclairage publique de 21h et pendant 1/2h. Les manifestation pacifiques et publique n'ont donc pas pu être filmée ni photographiées.
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Equipe Média, Sahara Occidental occupé, 24 octobre 2012Journée du procès ajournée des 23 de Gdaim Izik
À Rabat
Les familles des 23 Sahraouis détenus politiques à Salé dont le procès devant la cour martiale était prévu aujourd'hui après presque deux ans sans inculpation ni jugement, ont loué une maison à Salé pour assister au procès.
Cette maison des familles des détenus a été le lieu de visite de solidarité de plusieurs observateurs internationaux venus eux aussi pour assister à ce procès des 23 devant la cour martiale de Rabat.
La maison a été encerclée par les services de police marocaine, alors que les services de renseignement ont contrôlé les déplacements des défenseurs sahraouis des droits de l'homme venus des villes du territoires occupés du Sahara Occidental pour l'occasion.
À 8h30, ce matin plus de 50 citoyennes et citoyens sahraouis se sont rassemblés devant la cour martiale pour une manifestation pacifique et ont chanté des slogans de solidarité avec les prisonniers.
"Prisonnier de Gdaim Izik, tu sors ou nous entrons avec toi dans ta prison"
"Aucune légitimité au procès de la cour martiale "
La manifestation a été encerclé par la police. Cela n'a pas empêché les médias marocains et les correspondants d'agences internationales de couvrir l'événement.
Comme les services de sécurité mais ne sont pas intervenus contre les manifestants, il a suffit d'une demi heure pour que les délégations qui avaient fait des milliers de kilomètres pour assister au procès disent ce qu'elles avaient à dire.
De nombreuses pancartes en langues arabe, français espagnol et anglais dénonçaient l'emprisonnement et le procès.
À El Aaiun occupée
La ville d'El Aaiun occupée vit un siège permanent par les militaires, la police et les forces paramilitaire Marocaines. Les effectifs augmentent rapidement lors de certaines périodes d'exception.
Aujourd'hui 24 octobre 2012, les autorités d'occupation ont déclaré un état d'alerte face aux manifestations prévues dans la ville.
La coordination des associations et comités des droits de l'homme avait lancé un appel à la population pour une manifestation de solidarité avec les prisonniers.
Malgré l'état d'alerte, les Sahraouis sont sortis en nombre pour manifester leurs soutien.
Il est à déplorer plusieurs blessés.
Sur le boulevard JAMAL EDDINE EL AFGHANI, Mme Lamina TALEB ALI a été giflée par le bacha (vice gouverneur) Mohamed NACHTTI puis attaquée et blessée par ses assistants. Elles a du être transportée à l'hôpital.
Mm Souado DIMAOUI aussi été poursuivie par le même responsable jusque dans le boutique de son père où il l'a gliflée.
Dans le quartier Ma'atala, les forces d'occupation ont empêché tous les citoyens de s'approcher du boulevard El M'amoun (DADACH). Ils ont attaqué et frappé Mm Toumana EL MOUSSAOUI et M Larabas EL ALAOUI.