Les activités ne se déroulent pas simplement sur le chantier polonais de l’entreprise Geofizyka-kraków qui entreprend des études sismiques en soutien à la prospection pétrolière du colonisateur marocain au Sahara Occidental.
En droit international, les études de cette entreprise sont illégales sur le territoire sahraoui. S’ajoute à cela que les conditions de travail imposées aux travailleurs locaux sont sujettes à protestation. (Voir article EM : Une compagnie polonaise hors-la-loi au Sahara Occidental)
Le 26 mai, les 50 employés Sahraouis et Marocains chargés du nettoyage et du marquage du terrain avant le passage des camions de l’étude sismique se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de travail, durée et salaire et contre la nouvelle cadence demandée de 9 km par jour, contre 4 Km précédemment.
Le 30 mai 2016, les 51 chauffeurs ont arrêté leurs travaux en signe de protestation. Ils revendiquaient de signer des contrats en bonne et due forme.
La société a totalement rejeté toutes les demandes sans accepter de dialogue et devant la détermination des nettoyeurs et chauffeurs, la réponse a été radicale.
Le 4 juin, des véhicules, chars de la gendarmerie et l’armée ont encerclé le quartier de préfabriqué de l’entreprise polonaise à Boucraa et obligé les nettoyeurs et chauffeurs à partir immédiatement.
Depuis les chauffeurs des grands camions, des Marocains, ont été déménagés dans des maisons appartenant à l’OCP dans la ville de Boucraa. Les polonais, les militaires et 6 cuisiniers logent au quartier de préfabriqués.
Conséquence de l’expulsion de la centaine de chauffeurs et nettoyeurs, 10 cuisiniers et les 2 aides ont aussi été expulsés. Ils n’étaient pas en grève.
Pour rappel :
Les 51 chauffeurs sahraouis étaient embauchés sans contrat par Logisteam pour 3 mois, chauffeurs selon une prestation 4X4 avec chauffeur, ils devaient être payés 13000 dh soit 10000 dh pour le véhicule et 3000dh pour le chauffeur.
Les 50 nettoyeurs, soit 20 sahraouis et 30 marocains, étaient sous contrats avec Afrique Partenariat pour 3 mois, pour 12h de travail quotidien, sans repos hebdomadaire, payés 3000 dh (235 euros) par mois.
Les nettoyeurs ont été payés 100dh (8,5 euros) par jours de travail effectifs.
Aux dernières nouvelles, il n’y a pas eu de nouvelles embauches. Le chantier est donc paralysé depuis le 26 mai.
Selon une information relayée par WSRW, l’Observatoire international des ressources naturelles du Sahara Occidental, l’entreprise Geofizyka-kraków a fait faillite le 6 juin et son repreneur n’a pas l’intention pas poursuivre la politique de fonctionnement notamment à l’international. Les conséquences sur les chantiers engagés ne sont pas encore connue.
L’Équipe Média suit les déroulements et ne manquera pas d’en informer ses lecteurs.
Équipe Média, El Aaiun Sahara Occidental occupé
Le 14 juin 2016
En droit international, les études de cette entreprise sont illégales sur le territoire sahraoui. S’ajoute à cela que les conditions de travail imposées aux travailleurs locaux sont sujettes à protestation. (Voir article EM : Une compagnie polonaise hors-la-loi au Sahara Occidental)
Le 26 mai, les 50 employés Sahraouis et Marocains chargés du nettoyage et du marquage du terrain avant le passage des camions de l’étude sismique se sont mis en grève pour protester contre leurs conditions de travail, durée et salaire et contre la nouvelle cadence demandée de 9 km par jour, contre 4 Km précédemment.
Le 30 mai 2016, les 51 chauffeurs ont arrêté leurs travaux en signe de protestation. Ils revendiquaient de signer des contrats en bonne et due forme.
La société a totalement rejeté toutes les demandes sans accepter de dialogue et devant la détermination des nettoyeurs et chauffeurs, la réponse a été radicale.
Le 4 juin, des véhicules, chars de la gendarmerie et l’armée ont encerclé le quartier de préfabriqué de l’entreprise polonaise à Boucraa et obligé les nettoyeurs et chauffeurs à partir immédiatement.
Depuis les chauffeurs des grands camions, des Marocains, ont été déménagés dans des maisons appartenant à l’OCP dans la ville de Boucraa. Les polonais, les militaires et 6 cuisiniers logent au quartier de préfabriqués.
Conséquence de l’expulsion de la centaine de chauffeurs et nettoyeurs, 10 cuisiniers et les 2 aides ont aussi été expulsés. Ils n’étaient pas en grève.
Pour rappel :
Les 51 chauffeurs sahraouis étaient embauchés sans contrat par Logisteam pour 3 mois, chauffeurs selon une prestation 4X4 avec chauffeur, ils devaient être payés 13000 dh soit 10000 dh pour le véhicule et 3000dh pour le chauffeur.
Les 50 nettoyeurs, soit 20 sahraouis et 30 marocains, étaient sous contrats avec Afrique Partenariat pour 3 mois, pour 12h de travail quotidien, sans repos hebdomadaire, payés 3000 dh (235 euros) par mois.
Les nettoyeurs ont été payés 100dh (8,5 euros) par jours de travail effectifs.
Aux dernières nouvelles, il n’y a pas eu de nouvelles embauches. Le chantier est donc paralysé depuis le 26 mai.
Selon une information relayée par WSRW, l’Observatoire international des ressources naturelles du Sahara Occidental, l’entreprise Geofizyka-kraków a fait faillite le 6 juin et son repreneur n’a pas l’intention pas poursuivre la politique de fonctionnement notamment à l’international. Les conséquences sur les chantiers engagés ne sont pas encore connue.
L’Équipe Média suit les déroulements et ne manquera pas d’en informer ses lecteurs.
Équipe Média, El Aaiun Sahara Occidental occupé
Le 14 juin 2016