1976-2016, 40 années d'exil, 40 années d'occupation
«Sahara Occidental, dernière colonie d’Afrique, urgence Référendum ! »
Les Sahraouis doivent enfin pouvoir exercer leur droit à l’autodétermination.
C’est le sens de l’appel de la pétition internationale lancée depuis le 1er janvier 2016, appel que vous trouverez sur http://www.westernsahara-referendum.org/?section=2&lang=fr
Sachez que depuis le 1er mars, 13 des 21 prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, incarcérés dans la prison militaire Rabat-Salé sont en grève de la faim illimitée ; ils se sont engagés dans cette action au nom de tout le groupe qui comporte des prisonniers malades ou très affaiblis par la détention et les mauvais traitements depuis novembre 2010 ou avant. La situation des grévistes se détériore chaque jour. Ils ne bénéficient d’aucun suivi médical ou sanitaire, bien que requis par le droit international.
Ces prisonniers politiques sahraouis demandent :
- leur transfert à la prison d’El Aaiun, à proximité de leurs familles dont ils sont éloignés de plus de 1200 km depuis plus de 5 ans ;
- l’annulation du jugement du tribunal militaire de Rabat de février 2013, qui les a condamnés, eux qui étaient tous des civils, a des peines extrêmement lourdes (de 20 ans à perpétuité), sur la seule base d’aveux obtenus par la police ; leurs allégations d’avoir été soumis à des actes de torture pour obtenir ces aveux n’ont fait l’objet d’aucune enquête par les magistrats du tribunal militaire ;
- leur libération immédiate suivant cette annulation ;
- un nouveau procès devant un tribunal civil, si besoin est.
Les autorités marocaines n’ont pas encore bougé à ce jour ni répondu à ces demandes.
Par contre, elles viennent de prendre la décision de réduire leur participation au fonctionnement de la Minurso, mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental. Cette mission onusienne créée en 1991 est la seule mission de l'ONU au monde qui n’est toujours pas autorisée à contrôler le respect des droits de l’homme et à enquêter sur leurs violations dans ce « territoire non-autonome », malgré les demandes régulières des Sahraouis, les appuis de diverses organisation non gouvernementales et de nombreux pays, y compris le Parlement européen en décembre dernier favorable à cet élargissement.
Cette décision marocaine est probablement destinée à faire pression sur le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon - dont le mandat finit cette année -, avant la remise du rapport annuel de son envoyé spécial, Christopher Ross, aux membres du Conseil de sécurité en avril prochain.
Notons néanmoins que le 10 décembre 2015, le tribunal de la Cour européenne de justice a prononcé l'annulation de l'accord UE-Maroc relatif aux mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche, du fait de l'exploitation de ces richesses dans un territoire encore «occupé», le Sahara Occidental !!
Constatons enfin l'attitude contradictoire du peuple marocain et de sa diaspora qui soutiennent les Palestiniens mais s’accoutument sans état d’âme à l'occupation du Sahara Occidental.
Les marocains seraient-ils encore victimes d'un régime totalitaire et de sa propagande mensongère multiforme dans les médias de leur pays, victimes du silence de la plupart des médias en France, mais aussi victimes de l'hyperactivité des lobbies dans les antichambres de Bruxelles ?
M. BRUN, citoyenne française
Le 30 mars 2016
«Sahara Occidental, dernière colonie d’Afrique, urgence Référendum ! »
Les Sahraouis doivent enfin pouvoir exercer leur droit à l’autodétermination.
C’est le sens de l’appel de la pétition internationale lancée depuis le 1er janvier 2016, appel que vous trouverez sur http://www.westernsahara-referendum.org/?section=2&lang=fr
Sachez que depuis le 1er mars, 13 des 21 prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, incarcérés dans la prison militaire Rabat-Salé sont en grève de la faim illimitée ; ils se sont engagés dans cette action au nom de tout le groupe qui comporte des prisonniers malades ou très affaiblis par la détention et les mauvais traitements depuis novembre 2010 ou avant. La situation des grévistes se détériore chaque jour. Ils ne bénéficient d’aucun suivi médical ou sanitaire, bien que requis par le droit international.
Ces prisonniers politiques sahraouis demandent :
- leur transfert à la prison d’El Aaiun, à proximité de leurs familles dont ils sont éloignés de plus de 1200 km depuis plus de 5 ans ;
- l’annulation du jugement du tribunal militaire de Rabat de février 2013, qui les a condamnés, eux qui étaient tous des civils, a des peines extrêmement lourdes (de 20 ans à perpétuité), sur la seule base d’aveux obtenus par la police ; leurs allégations d’avoir été soumis à des actes de torture pour obtenir ces aveux n’ont fait l’objet d’aucune enquête par les magistrats du tribunal militaire ;
- leur libération immédiate suivant cette annulation ;
- un nouveau procès devant un tribunal civil, si besoin est.
Les autorités marocaines n’ont pas encore bougé à ce jour ni répondu à ces demandes.
Par contre, elles viennent de prendre la décision de réduire leur participation au fonctionnement de la Minurso, mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental. Cette mission onusienne créée en 1991 est la seule mission de l'ONU au monde qui n’est toujours pas autorisée à contrôler le respect des droits de l’homme et à enquêter sur leurs violations dans ce « territoire non-autonome », malgré les demandes régulières des Sahraouis, les appuis de diverses organisation non gouvernementales et de nombreux pays, y compris le Parlement européen en décembre dernier favorable à cet élargissement.
Cette décision marocaine est probablement destinée à faire pression sur le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon - dont le mandat finit cette année -, avant la remise du rapport annuel de son envoyé spécial, Christopher Ross, aux membres du Conseil de sécurité en avril prochain.
Notons néanmoins que le 10 décembre 2015, le tribunal de la Cour européenne de justice a prononcé l'annulation de l'accord UE-Maroc relatif aux mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles, de produits agricoles transformés, de poissons et de produits de la pêche, du fait de l'exploitation de ces richesses dans un territoire encore «occupé», le Sahara Occidental !!
Constatons enfin l'attitude contradictoire du peuple marocain et de sa diaspora qui soutiennent les Palestiniens mais s’accoutument sans état d’âme à l'occupation du Sahara Occidental.
Les marocains seraient-ils encore victimes d'un régime totalitaire et de sa propagande mensongère multiforme dans les médias de leur pays, victimes du silence de la plupart des médias en France, mais aussi victimes de l'hyperactivité des lobbies dans les antichambres de Bruxelles ?
M. BRUN, citoyenne française
Le 30 mars 2016