Contrebande de poulpe au Sahara occupé, aucun respect pour la trêve biologique
Les associations de pêcheurs sahraouis ont plusieurs fois dénoncé le non respect par les pécheurs marocains de l’interdiction de pécher les pélagiques pendant la trêve biologique imposée du 1er mars au 1er juin 2014 dans les eaux sahraouies. Elles ont aussi dénoncé le laxisme des autorités marocaines dans le contrôle de l’interdiction.
Comme pour confirmer cela, les autorités marocaines à Agadir ont déclaré le 12 mai 2014 avoir confisqué 20 tonnes des poulpes péchées et transportées clandestinement depuis Dakhla occupée.
Le site électronique Maroc bleu, informe de la coïncidence entre cette annonce, et le chargement le lendemain au parc municipal, de cette même quantité de poulpes à bord de motocycles habituellement utilisés par des vendeurs.
La trêve biologique est destinée à permettre aux pélagiques de se reproduire, et à empêcher la disparition des stocks et espèces. C’est une condition incluse dans les accords de pêche signés par exemple avec l’UE, mais aussi une exigence environnementale.
A Dakhla, la pêche clandestine des poulpes est débarquée dans les villages de pécheurs, où viennent les charger directement les camions frigorifiques comme celui saisi à Agadir.
Des organisations de cette envergure ne peuvent être mises en place sans complicité ou corruption des autorités ou des controleurs.
Selon certaines sources, il semble que les compagnies qui appartiennent aux généraux marocains et les entrepreneurs proches des membres du palais royal ne respectent pas ces trêves au détriment de l’écosystème marin.
Hassan Lahya (ou La barbe) et Hassan Laatar sont dit être les deux rois des contrebandiers de la pêche aux poulpes. Un autre grand trafiquant marocain du poulpe, appelé Zebdi, serait lui le bras droit du General Abdelaziz Bennani. Zebdi est communément connu pour être le locataire de tous les entrepôts frigorifiques situé dans le port de Dakhla, comme ceux appelés Dakmar, (propriété du sahraoui Hamoud Weld Hmaida), le Mellal Beach (propriété de Meriem ment El Huessin Omussa) et le Andismar (propriété de Mohamed Boubakar).
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
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Les Sahraouis marginalisés s’invitent au colloque sur lé régionalisation
Le 11 mai 2014, à 18h, était organisé à Essmara, un colloque consacré à " la régionalisation avancée " auquel participait l'ex ministre marocain des affaires étrangères et membre du secrétariat de PJD Sa'ad Eddine El Othmani.
Plus des 100 chômeuses et chômeurs sahraouis ont envahi la salle avant la fin du colloque en criant des slogans contre le pillage systématique des ressources naturelles du Sahara Occidental. Ils chantaient notamment "Les sahraouis sont perdus, les ressources sont vendues"
Le colloque n'a pas pu se poursuivre, et s'est conclu par un communiqué de la coordination des marginalisés sahraouis, que l'ex-ministre a entendu avant de partir.
La déclaration des marginalisés sahraouis répondait à celle de l’ex ministre marocain, et affirmait :
- qu’en matière de changement, rien n’a bougé à aucun niveau
- qu’ils n’ont aucunement confiance dans les partis qui se constituent pour les élections, car ceux-ci n’ont que l’objectif de gagner les élections et non de représenter le peuple
Avant de quitter la salle avec le public, les marginalisés sahraouis ont conclu que « l’état marocain doit améliorer la situation des sahraouis et trouver rapidement une solution pour la décolonisation ».
https://www.youtube.com/watch?v=yE_NVeRYiFc#t=218
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
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L’intimidation et la répression marocaine continuent au Sahara Occupé
Rien n'a changé sur le terrain, au Sahara Occidental. Les arrestations arbitraires et intimidations violentes par la police marocaine se poursuivent contre les Sahraouis militants.
Malgré la décision 2152 du conseil de sécurité qui souligne l'importance d'améliorer le respect des droits de l'homme au Sahara Occidental, les autorités marocaines d'occupation poursuivent leur politique d'agression contre les militants pour l'indépendance.
A Essmara occupée
Le 7 mai 2014 à l'aube, l'activiste sahraoui Ghali Zougham, 30 ans, a été brutalement tabassé par la police et les forces auxiliaires après avoir monté le drapeau de la RASD sur le toit d'un immeuble du quartier les bâtiments.
Selon l'activiste sahraoui Salek El Batel membre du comité sahraoui de la défense des droits de l'homme à Essmara, les policiers ont encerclé Zogham et ils lui donné des coups de pieds, de matraques et de pierres sur la tête et le dos alors qu'il était au sol.
Zogham a été transporté au 5ème hôpital militaire à Guelmim après des examens radiographiques effectués à Essmara. Le bulletin d’admission stipule « polytraumatisé ».
Selon la famille, Zogham est blessé à la tête, et souffre d'une fracture au niveau du bassin et du fémur gauche.
A El Aaiun occupée
Le 11 mai 2014, les forces d'occupation ont arrêté le militant sahraoui Mohamed Baber dans la maison d'un ami habitant le quartier Douirat. Selon des témoins des policiers ont tabassé le militant sahraoui au plein public avant de l’amener en voiture de police vers la préfecture où il a été torturé. Le 13 mai 2014, le juge d'instruction a ordonné de le mettre dans la prison de El Aaiun, la prison Noire, pour les chefs d’accusation de "Formation d'une bande criminelle en vue de commettre un crime contre des personnes et de l'argent, entraver la circulation"… soit la même accusation faite à Abdaselam Loumadi et Abdel Mouttalib Sarir, deux activistes arrêtés en janvier et février, après leur participation à la manifestation du 15 janvier.
Le 13 mai 2014, à 20h dans le quartier El Fateh, une patrouille de police marocaine a arrêté le militant sahraoui Lehmad Mohamed parce qu’il portait un T-shirt de l'équipe algérienne de football. Les policiers ont voulu forcer Lehmad Mohamed à dire qu'il est un marocain. Après son refus l’ont conduit en fourgonnette vers Gdaim Izik, la banlieue de El Aaiun, où il a été torturé.
Le même jour une autre patrouille a enlevé le militant sahraoui Salek Zraiginat devant la maison de sa famille. Il a été conduit à la préfecture de police où il a été torturé et interrogé pendant 5 heures sur ses activités indépendantistes, notamment parce qu’il est membre du centre sahraoui de l'information.
Le 15 mai, suite à la manifestation organisée par la coordination des associations sahraouies, à 19h les forces d'occupation dirigées par le commissaire Mohamed Ait Omar et par Mohamed Laalji ont attaqué violemment les manifestants et procédé à des arrestations.
Mohamed Azat 17 ans a été enlevé par la police après l’attaque, conduit par les policiers à l’oued Essaguia où il a été torturé avant d’être abandonné là.
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
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Une nouvelle manifestation sahraouie pacifique attaquée par la police marocaine
Le 15 mai 2014 suite à un appel de la coordination des associations et comités des droits de l'homme à El Aaiun occupée, et malgré le blocus imposé par les forces d'occupation marocaines, plus du 100 sahraouis sont arrivés rue Essmara pour protester contre l'occupation du territoire, le pillage des ressources naturelles et pour demander la libération des prisonniers politiques sahraouis.
Les agents des renseignements se sont déployés sur les toits des immeubles pour empêcher les journalistes et caméramans de filmer les agressions des forces d'occupation contre les manifestants.
Tous les manifestants, et la plupart des femmes et mineurs ont été blessés à différents degrés dans l’attaque par la police, ainsi que trois journalistes, dont la correspondante de la télévision sahraouie Hayat Khatari.
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
Les associations de pêcheurs sahraouis ont plusieurs fois dénoncé le non respect par les pécheurs marocains de l’interdiction de pécher les pélagiques pendant la trêve biologique imposée du 1er mars au 1er juin 2014 dans les eaux sahraouies. Elles ont aussi dénoncé le laxisme des autorités marocaines dans le contrôle de l’interdiction.
Comme pour confirmer cela, les autorités marocaines à Agadir ont déclaré le 12 mai 2014 avoir confisqué 20 tonnes des poulpes péchées et transportées clandestinement depuis Dakhla occupée.
Le site électronique Maroc bleu, informe de la coïncidence entre cette annonce, et le chargement le lendemain au parc municipal, de cette même quantité de poulpes à bord de motocycles habituellement utilisés par des vendeurs.
La trêve biologique est destinée à permettre aux pélagiques de se reproduire, et à empêcher la disparition des stocks et espèces. C’est une condition incluse dans les accords de pêche signés par exemple avec l’UE, mais aussi une exigence environnementale.
A Dakhla, la pêche clandestine des poulpes est débarquée dans les villages de pécheurs, où viennent les charger directement les camions frigorifiques comme celui saisi à Agadir.
Des organisations de cette envergure ne peuvent être mises en place sans complicité ou corruption des autorités ou des controleurs.
Selon certaines sources, il semble que les compagnies qui appartiennent aux généraux marocains et les entrepreneurs proches des membres du palais royal ne respectent pas ces trêves au détriment de l’écosystème marin.
Hassan Lahya (ou La barbe) et Hassan Laatar sont dit être les deux rois des contrebandiers de la pêche aux poulpes. Un autre grand trafiquant marocain du poulpe, appelé Zebdi, serait lui le bras droit du General Abdelaziz Bennani. Zebdi est communément connu pour être le locataire de tous les entrepôts frigorifiques situé dans le port de Dakhla, comme ceux appelés Dakmar, (propriété du sahraoui Hamoud Weld Hmaida), le Mellal Beach (propriété de Meriem ment El Huessin Omussa) et le Andismar (propriété de Mohamed Boubakar).
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
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Les Sahraouis marginalisés s’invitent au colloque sur lé régionalisation
Le 11 mai 2014, à 18h, était organisé à Essmara, un colloque consacré à " la régionalisation avancée " auquel participait l'ex ministre marocain des affaires étrangères et membre du secrétariat de PJD Sa'ad Eddine El Othmani.
Plus des 100 chômeuses et chômeurs sahraouis ont envahi la salle avant la fin du colloque en criant des slogans contre le pillage systématique des ressources naturelles du Sahara Occidental. Ils chantaient notamment "Les sahraouis sont perdus, les ressources sont vendues"
Le colloque n'a pas pu se poursuivre, et s'est conclu par un communiqué de la coordination des marginalisés sahraouis, que l'ex-ministre a entendu avant de partir.
La déclaration des marginalisés sahraouis répondait à celle de l’ex ministre marocain, et affirmait :
- qu’en matière de changement, rien n’a bougé à aucun niveau
- qu’ils n’ont aucunement confiance dans les partis qui se constituent pour les élections, car ceux-ci n’ont que l’objectif de gagner les élections et non de représenter le peuple
Avant de quitter la salle avec le public, les marginalisés sahraouis ont conclu que « l’état marocain doit améliorer la situation des sahraouis et trouver rapidement une solution pour la décolonisation ».
https://www.youtube.com/watch?v=yE_NVeRYiFc#t=218
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
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L’intimidation et la répression marocaine continuent au Sahara Occupé
Rien n'a changé sur le terrain, au Sahara Occidental. Les arrestations arbitraires et intimidations violentes par la police marocaine se poursuivent contre les Sahraouis militants.
Malgré la décision 2152 du conseil de sécurité qui souligne l'importance d'améliorer le respect des droits de l'homme au Sahara Occidental, les autorités marocaines d'occupation poursuivent leur politique d'agression contre les militants pour l'indépendance.
A Essmara occupée
Le 7 mai 2014 à l'aube, l'activiste sahraoui Ghali Zougham, 30 ans, a été brutalement tabassé par la police et les forces auxiliaires après avoir monté le drapeau de la RASD sur le toit d'un immeuble du quartier les bâtiments.
Selon l'activiste sahraoui Salek El Batel membre du comité sahraoui de la défense des droits de l'homme à Essmara, les policiers ont encerclé Zogham et ils lui donné des coups de pieds, de matraques et de pierres sur la tête et le dos alors qu'il était au sol.
Zogham a été transporté au 5ème hôpital militaire à Guelmim après des examens radiographiques effectués à Essmara. Le bulletin d’admission stipule « polytraumatisé ».
Selon la famille, Zogham est blessé à la tête, et souffre d'une fracture au niveau du bassin et du fémur gauche.
A El Aaiun occupée
Le 11 mai 2014, les forces d'occupation ont arrêté le militant sahraoui Mohamed Baber dans la maison d'un ami habitant le quartier Douirat. Selon des témoins des policiers ont tabassé le militant sahraoui au plein public avant de l’amener en voiture de police vers la préfecture où il a été torturé. Le 13 mai 2014, le juge d'instruction a ordonné de le mettre dans la prison de El Aaiun, la prison Noire, pour les chefs d’accusation de "Formation d'une bande criminelle en vue de commettre un crime contre des personnes et de l'argent, entraver la circulation"… soit la même accusation faite à Abdaselam Loumadi et Abdel Mouttalib Sarir, deux activistes arrêtés en janvier et février, après leur participation à la manifestation du 15 janvier.
Le 13 mai 2014, à 20h dans le quartier El Fateh, une patrouille de police marocaine a arrêté le militant sahraoui Lehmad Mohamed parce qu’il portait un T-shirt de l'équipe algérienne de football. Les policiers ont voulu forcer Lehmad Mohamed à dire qu'il est un marocain. Après son refus l’ont conduit en fourgonnette vers Gdaim Izik, la banlieue de El Aaiun, où il a été torturé.
Le même jour une autre patrouille a enlevé le militant sahraoui Salek Zraiginat devant la maison de sa famille. Il a été conduit à la préfecture de police où il a été torturé et interrogé pendant 5 heures sur ses activités indépendantistes, notamment parce qu’il est membre du centre sahraoui de l'information.
Le 15 mai, suite à la manifestation organisée par la coordination des associations sahraouies, à 19h les forces d'occupation dirigées par le commissaire Mohamed Ait Omar et par Mohamed Laalji ont attaqué violemment les manifestants et procédé à des arrestations.
Mohamed Azat 17 ans a été enlevé par la police après l’attaque, conduit par les policiers à l’oued Essaguia où il a été torturé avant d’être abandonné là.
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014
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Une nouvelle manifestation sahraouie pacifique attaquée par la police marocaine
Le 15 mai 2014 suite à un appel de la coordination des associations et comités des droits de l'homme à El Aaiun occupée, et malgré le blocus imposé par les forces d'occupation marocaines, plus du 100 sahraouis sont arrivés rue Essmara pour protester contre l'occupation du territoire, le pillage des ressources naturelles et pour demander la libération des prisonniers politiques sahraouis.
Les agents des renseignements se sont déployés sur les toits des immeubles pour empêcher les journalistes et caméramans de filmer les agressions des forces d'occupation contre les manifestants.
Tous les manifestants, et la plupart des femmes et mineurs ont été blessés à différents degrés dans l’attaque par la police, ainsi que trois journalistes, dont la correspondante de la télévision sahraouie Hayat Khatari.
EM, Sahara Occidental occupé
17 mai 2014