La délégation sahraouie a poursuivi son programme les 28
et 29 mars 2013 au Forum Social Mondial à Tunis.
Mondial à Tunis. L’AFAPREDESA, l’UPES, l’association des
ingénieurs Sahraouis, l’ASAVIM, le CSPRON, toutes organisations de la société civile sahraouie, ont
proposé des ateliers conjointement avec des Palestiniens, Tunisiens, Marocains,
au sujet des murs, des mines, de la place des femmes dans la construction de la
société sahraouie, et enfin du rapprochement des sociétés civiles du Maghreb.
Globalement, sur la base du rappel de la légitimité
internationale de la décolonisation sahraouie, les interventions ont souligné
qu’il ne pourrait y avoir de Maghreb uni ni de printemps des peuples sans le
respect du droit à l’autodétermination.
La responsabilité de la France dans le statu quo a été
pointée à plusieurs reprises notamment dans son refus d’élargir le mandat de la
MINURSO à la surveillance des droits de l’homme. Les organisations tunisiennes et
du grand Maghreb ont été présentées comme ayant un rôle facilitateur dans les
relations entre sociétés civiles sahraouies et marocaines, afin d’éviter des
relations en tête à tête.
Un Marocain, après avoir expliqué n’avoir jamais été
satisfait de la version officielle imposée au Maroc sur la problématique
sahraouie, a souligné la nécessité de préserver la dignité au Maghreb, qui
passe en priorité par le respect de l’autodétermination des peuples.
Les Palestiniens militant contre le mur de Palestine ont
présenté leurs actions, assuré les Sahraouis de leur soutien et les ont
encouragé à s’approprier les démarches productrices qu’ils avaient créées.
Les Sahraouis ont par ailleurs apporté leur contribution
aux « ateliers de convergences » suivants :
- « mondialiser la paix : face aux violences
économiques, sociales et guerrières, construire des convergences pour
construire un monde de justice et de paix »,
- « ici et maintenant un monde alternatif est
marche ! »,
- « alternatives méditerranéennes »,
- « les violences sexuelles comme armes de
guerre »,
- « les stratégies et réseau contre l’anti-démocratie,
les partis de droites, et les forces extrémistes ».
EM, Sahara Occidental occupé
Envoyé spécial à Tunis, le 29/03/13
Notes :
UPES : Union des journalistes sahraouis
AFAPREDESA : Association des Familles des
Prisonniers et Disparus Sahraouis
ASAVIM : Association Sahraouie des Victimes de
Mines
CSPRON : Comité Sahraoui Pour la défense des
Ressources Naturelles au Sahara Occidental