vendredi 29 janvier 2016

EM : Quand publier des infos dérange le cérémonial du thé



Jeudi 29 janvier 2016, vers 20h et quartier Erraha à El Aaiun occupé, 10 véhicules de la police coloniale se sont invités à boire le thé dans une maison sahraouie, où trois amies discutaient.

Si l’hospitalité sahraouie est légendaire, les manières policières, agressives et intimidantes n’ont pas été compatibles. Effrayer les enfants pour trouver la maison, puis l’encercler et menacer, sont tout sauf manières courtoises.

La raison donnée par la police à sa présence massive, c’est quelle entendait interdire par la force la réunion dans cette maison, - celle du journaliste sahraoui coordinateur de l’Equipe Média Mohamed Mayara -, du groupe de journaliste, mais aussi une réunion du « Polisario », dont elle avait été informée, selon l’officier Ali Ait El Baz.

Cette manœuvre ostensible et massive ressemble plutôt à une mesure d’intimidation, qui n’a pourtant pas fonctionné avec la femme du journaliste, sa belle sœur et ses amies qui ont vertement expliqué pendant les trois heures qu’ont durée le siège, ce qu’elles pensaient de ces manières.

Depuis 5 mois les  salaire et allocation du journaliste et de sa  femme sont suspendus par les autorités d’occupation, moyen de pression et dissuasion évident sur les activités du journaliste.

On peut néanmoins remarquer que le déplacement policier concorde avec la publication quelques heures auparavant par EM de deux articles, l’un sur la lutte pacifique à El Aaiun des diplômés chômeurs sahraouis pour le respect de leurs droitau travail et l’autre sur les promesses d’emploi jamais tenues de l’OCP pour les Sahraouis à Phosboukra.

Équipe Média, El Aaiun, Sahara Occidental occupé
Le 29 janvier 2016

EM : Jaaïdi et la fessée royale



Le 25 janvier, le journal Akhbar Alyoum publie que Aziz Jaaïdi, garde du corps personnel du roi Mohammed 6 depuis 1999, n'est plus le patron de la direction de la sécurité des palais royaux. Selon différents médias il semblerait qu’il ait fait une faute de Protocole lors de la dernière visite du roi du Maroc à El Aaiun occupée. Faute à El Aaiun donc punition à El Aaiun ?

C’est  Abdellatif Hammouchi, le directeur général  de la Sûreté nationale qui lui aurait signifié qu’il était affecté à la préfecture d’El Aaiun, sans responsabilités précises.
Aziz Jaaïdi a bien probablement oublié d’embrasser une babouche !

Selon le site web rue20.com, une rivalité entre les services marocains serait derrière la rumeur de la punition du garde du corps du roi Aziz Jaaidi. La DGSN a, elle, dénié le bannissement de Jaaidi à El Aaiun, par le biais de journaux et sites web marocains.

Néanmoins, si cela s’avère, il ne faut pas que ce monsieur Jaaidi s’inquiète trop.
Le Sahara Occidental, son désert, sa chaleur et ses tempêtes de sable, est, pour les responsables sécuritaires marocains, une punition royale privilégiée, ou un terrain de formation efficace parce que la réputation du territoire occupé concurrence l'académie de Police de Kenitra, tant le peuple sahraoui est particulièrement indocile, féroce, citoyen, et non sujet de sa majesté.

Mais la punition a son paradoxe. Ceux qui y tiennent un peu ou des années et y acquièrent une bonne pratique répressive et violente sont réintégrés ou honorés de fonctions importantes à leur retour au Maroc. Concrètement, de nombreux officiers de police,  RG,  gendarmerie ou FAR  qui ont été impliqués dans des violences contre les Sahraouis ont ensuite été gradés au Maroc.

Par exemple pour la vague des punis de 2010.
Le roi du Maroc envoie le puni Hamid Chanouri - alors préfet de Tetouan  au nord du Maroc -  à Dakhla, au sud du Sahara Occidental occupé. Il a, lui aussi, fait des fautes de protocole. La babouche gauche probablement mal embrassée. Il ne tient que quelques jours au Sahara Occidental et remonte dans le nord pour devenir gouverneur de la province d’Inzigan-Ait Melloul. Une promotion donc.
Salah Boukhlal, chef de la  zone sécuritaire de l’aéroport de Med 5 à Casablanca est envoyé à l’aéroport d’El Aaiun. Il avait fait son travail, et arrêté le bon fils du président sénégalais Abdolai Ouad et l’avait placé en garde à vue, mais sans consultation avec ses supérieurs.
Il reste 6 mois à El Aaiun puis il retrouve sa place de chef de la  zone sécuritaire de l’aéroport de Med 5.
Mohamed Taher, divisionnaire à la préfecture  et  vice préfet de Casablanca,  fait une faute et est envoyé à Essmara occupée. Il y passe 3 mois puis revient lui aussi à sa place. Pas de promotion pour les deux derniers, mais finalement un petit tour au soleil, une cure de vitamine D.

Et pour ceux de « l’école sécuritaire» du Sahara Occidental, on peut citer Hariz Aarbi, le tortionnaire marocain le plus connu, chef de renseignements généraux à El Aaiun et tortionnaire au PCCIMI de 1881 à 2003, puis divisionnaire de la police à Dakhla 2003 à 2010, il devient ensuite le préfet de Temara où il est depuis 2010.
Hamid Bahri, un des commissaires de la préfecture de police à El Aaiun impliqué lui aussi dans des violations contre les Sahraouis depuis 1999,  est, en 2011, gradé et nommé chef du district de police d’Aïn Chok-Hay Hassani puis de Casablanca-Anfa.

Il faudra donc juste à Aziz Jaaïdi de se garder de l’alcool qui coule à flot au Sahara Occidental par les bons soins de son employeur colonisateur, pour ne pas subir le sort de Abdelaziz Anouch, officier de police judiciaire mort en 2009 dans un accident de voiture alors qu’il était dans un état d’ébriété important, après avoir sévi extrêmement violemment contre les Sahraouis depuis 1989.

Équipe Média, El Aaiun, Sahara Occidental occupé
Le 29 janvier 2016

mercredi 27 janvier 2016

EM : Pour les Sahraouis, excès de formation pour zéro emploi



Selon l’un d’eux, 9000 Sahraouis diplômés chômeurs sont  inscrits auprès de la Wilaya de El Aaiun comme demandeurs d’emploi.

Nombreux d’entre eux manifestent régulièrement depuis des mois pour demander que cessent les discriminations à leur encontre et que soit respecté leur droit au travail, quand ce sont majoritairement les colons marocains qui sont embauchés au Sahara Occidental occupé.

Le 5 décembre 2015, Mustafa Terrab, directeur général de l’office chérifien du phosphate (OCP), une compagnie de phosphate appartenant au royaume du Maroc, a annoncé la création de 1270 emplois pour les Sahraouis sur le site de Phos Boukra. La démarche en plusieurs étapes consistait en la sélection de 500 premiers Sahraouis, envoyés en formation pendant 2 ans au Maroc avant de rejoindre le travail à l’OCP. L’annonce a été faite à l’occasion de la visite du roi du Maroc à El Aaiun à cette date.

Le 7 décembre 2016 l’OCP a publié sur son site web ses besoins en travailleurs. Les qualifications demandées étaient les suivantes : technicien, technicien spécialisé, diplôme universitaire de technologie (DUT), brevet de technicien supérieur (BTS), licence sciences et techniques (LST), maitrise sciences et techniques (MST), dans les filières : mécanique, électrique/ électronique, thermique et froid, chimie industrielle, génie civil.

Considérant que ce sont des filières et qualifications les moins accessibles aux Sahraouis et les moins choisies, la grogne des manifestants s’est accentuée, notamment actuellement, alors que les entretiens des recrutements ont été repoussés par l’OCP du 18 au 29 janvier 2016.

Pour certains manifestants diplômés chômeurs, comme Ahmed Haidar, l’annonce de décembre avait pour but d’apaiser les récriminations, et il est apparu que les profils recherchés sont en eux-mêmes discriminatoires, ce qui est un acte délibéré de la direction de l’OCP.

Quatre groupes des chômeurs sahraouis ont constitué une coordination et commencé à manifester dès le 7 décembre dernier. Ce sont les cadres (les masters), les OCP Skills, le groupe Ennhda (la renaissance) et le groupe El Amal (l’espoir).



Les manifestations se sont succédées dans plusieurs quartiers de la ville et simultanément.

27 chômeurs de la coordination ont mené une grève de la faim du 12 au 25 janvier, et subi tour à tour intimidation, blocus, menace de violence, coupure de l’eau et électricité, de la part des autorités locales aux ordres du gouvernement d’occupation et des forces sécuritaires. Voir l’article EM.

A Boujdour, le 20 janvier, plus de 200 Sahraouis chômeurs diplômés et citoyens solidaires se  rassemblent dans une marche pacifique pour exprimer leur solidarité avec les chômeurs grévistes de El Aaiun, pour revendiquer le respect de leur droit au travail et bénéficier de leurs ressources naturelles.

Les forces d’occupations intervenues brutalement laissent plusieurs blessés. Les portes des maisons sahraouies du quartier Lakbibat et Um Lamhar  sont défoncées par d’autres agents marocains et leurs habitants agressés.

Une quinzaine des sahraouis sont arrêtés et 3 entre eux transférés à El Aaiun pour comparaitre devant le procureur le 21 janvier, qui donne l’ordre pour les amener à la prison noire. Jeddna Lgrifa , Erraha Younes et Ismail Saili sont accusés des motifs habituels contre les manifestants sahraouis pacifiques, soit attaque de fonctionnaire, destruction de bien public, entrave à la circulation.

A Essmara le 22 janvier 2015, « La coalition unie des chômeurs sahraouis » de Essmara organisent deux manifestations. Les banderoles des 70 manifestants revendiquent le respect de leurs droits au travail et dénoncent le pillage systématique des ressources naturelles du territoire. 4 chômeurs sont blessés suite à l’intervention violente de la police marocaine.

 

En 2011, l’OCP avait mené une opération annonçant le recrutement de 800 chômeurs licenciés ou diplômés. Ils ont appelé le groupe OCP Skills. Il était prévu que les chômeurs bénéficient d’une formation pendant deux ans, grâce à une bourse, avant de trouver une place dans l’entreprise.
400 d’entre eux sont restés à El Aaiun pour une formation de 2 ans à l'Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) dans les filières : gestion du stock,   secrétariat, développement entreprise. Ils sont reçu une bourse de 1100 dirham mensuel. (env 100 euros/mois)
80 ont suivi des diplômes de la filière développement social à l’école Isiam d’Agadir. Ils ont reçu une bourse de 2000 dirham mensuel (env 185 euros/mois) comme tous ceux qui ont quitté le Sahara Occidental.
200 sont allés à l’université Kadi Aaiad  de Marrakech dans le développement durable.
60 à l’Ecole Nationale Supérieure d'Electricité et de Mécanique, filière dessin bâtiment et informatique, à Casablanca.
35 à l’université Bouchaaib Doukali de El Jadida dans les filières espace fragile + 2 en journalisme + 20 en communication, 20 à Ecole Nationale de Commerce et de Gestion.
20 en stage infirmerie à l’hôpital Zayed de Rabat, 30 en gestion d’entreprise université Med 5 de Rabat



En 2013, à l’issu de leurs formations, ces 800 n’ont trouvé aucune place à l’OCP ni ailleurs au Sahara Occidental. Ils se sont constitué en groupe et gardent donc toujours le nom OCP Skills pour revendiquer ensemble le respect des promesses faites.Le groupe manifeste régulièrement sans résultat. Fin 2015, quelques jours avant l’annonce de l’OCP, le groupe constitue la coordination déjà mentionnée.

La nouvelle annonce de l’OCP propose donc à 500 Sahraouis de partir 2 ans au Maroc en formation. Un scénario 2016 quasi identique à celui de 2011, qui n’a eu d’autres résultats que d’éloigner 800 Sahraouis, dont 600 femmes, de leur pays et famille, d’autant que les formations suivies pendant 2 ans ne sont pas agrées par l’État.



Equipe Média, El Aaiun, Sahara Occidental occupé
27 janvier 2016

بالنسبة للصحراويين عطالة رغم التدريب


بحسب ما ادلى بها احدهم ،  فان 9000 معطل صحراوي سجلوا في ولاية العيون كطالبي عمل .
البعض من هؤلاء يتظاهر ومنذ اشهر  بشكل منتظم من اجل وقف العنصرية المنتهجة ضدهم واحترام حقهم في العمل طالما ان الاغلبية التي يتم تعيينها للعمل في الصحراء الغربية المحتلة هي من المستوطنين المغاربة .
اعلن مصطفى التراب المدير العام للمكتب الشريف للفوسفات وهو شركة للفوسفات تملكها المملكة المغربية خلق 1270 منصب عمل للصحراويين وذلك عبر موقع شركة فوسبوكراع .  وتبدا الاجراءات بالعديد من الخطوات اولها انتقاء 500 من الصحراويين لاجراء تكوين مدته سنتين في المغرب قبل التحاقهم بالعمل في الشركة . وجاء ذلك الاعلان بمناسبة زيارة قام بها ملك المغرب الى العيون في ذلك التاريخ .
في 7 من ديسمبر 2016 نشر المكتب الشريف للفوسفات على موقعه بلاغا يعلن فيه حاجته الى عمال ، وكانت المؤهلا المطلوبة هي التالية : تقني ، تقني مختص ، شهادة جامعية في التكنولوجيا ، شهادة تقني عال التخصص ، اجازة علوم وتقنيات ، ماستر في العلوم والتقنيات وفي الشعب:  الميكانيك ، الكهرباء / الاليكترونيك الحرارية والباردة الكيمياء الصناعية والهندسة المدنية .
وبالنظر الى ان الشعب المطلوبة لايلجها الصحراويون والاقل اختيارا فان سخط المتظاهرون ازداد حدة بخاصة الان حيث ان مباريات التوظيف اعلنها المكتب في الفترة ما بين 18 الى 29 يناير كانون الثاني 2016 .
 وبحسب عدد من المتظاهرين المعطلين الحاصلين على شهادات مثل احمد حيدار فان اعلان ديسمبر كانون الاول كان يهدف الى وقف الاحتجاجات المستمرة  ويبدو ان الشهادات المطلوبة بحد ذاتها تمييز وهي بالتالي عمل متعمد من ادارة المكتب الشريف للفوسفات.
قررت اربع مجموعات من المعطلين الصحراويين تاسيس تنسيقية و بدأوا في التظاهر ابتداءا من 7 ديسمبر كانون الثاني  الماضي زهم الاطارات ( الحاصلين على الماستر) مجموعة او سي بي سكيلس ، مجموعة النهضة ومجموعة الامل .
نظمت المظاهرات في عدد من احياء المدينة وفي وقت واحد . وخاض 27 معطلا من التنسيقية اضرابا مفتوحا عن الطعام منذ 12 يناير والى 25 منه . وتعرضوا للترهيب والحصار والتهديد بممارسة العنف ، قطع التيار الكهربائي والماء من طرف السلطات المحلية بامر من حكومة الاحتلال وقوات الاحتلال . انظر مقال "ايكيب ميديا" .
في بوجدور ، 20 من يناير ، اكثر من 200 من المعطلين الصحراويين الحاصلين على شهادات و مواطنين متضامنين معهم احتشدوا في مسيرة سلمية للتعبير عن تضامنهم مع المعطلين المضربين في العيون وللمطالبة باحترام حقهم في العمل و الاستفادة من ثرواتهم الطبيعية .
تدخلت قوات الاحتلال بالقوة وخلفت عددا من المصابين ، تم تحطيم ابواب منازل الصحراويين في احياء لقبيبات وام لمحار والاعتداء على قاطنيها من طرف رجال الشرطة المغاربة .
اعتقل اكثر من 15 صحراويا و نقل ثلاثة منهم الى العيون للمثول امام وكيل ملك المغرب في 21 يناير كانون الثاني ، اعطى هذا الاخير اوامره بتحويلهم الى السجن الاكحل .  ويتهم جدنا لكريفة ، الراحة يونس واسماعيل صيلي بتهم اعتادت ان توجه الى المتظاهرين الصحراويين المسالمين كالاعتداء على موظفين عموميين تخريب ممتلكات عامة و عرقلة السير .
22 يناير كانون الثاني وفي السمارة نظم ائتلاف المعطلين الصحراويين مظاهرتين وكتب في اليافطات مطالبة سبعين متظاهرا باحترام حقهم في العمل ونددوا بالنهب الممنهج لثروات بلدهم . اصيب اربعة معطلين بعد تدخل عنيف للشرطة المغربية .
في العام 2011 اعلن المكتب الشريف للفوسفات توظيف 800 معطل حاصل على الاجازة او شهادات مهنية وسميت المجموعة ( اوسي بي سكيلكس) وكان من المنتظر ان يستفيد المعطلون من تكوين لمدة سنتين بفضل منحة قبل العثور على مكان في الشركة .
بقي 400 من هؤلاء في العيون من اجل التكوين في مكتب التكوين المهني وانعاش الشغل في شعب : تسيير المخزون ، السكرتارية و تسيير المقاولات . تلقوا منحة شهرية بميلغ 1100 درهم ( ما يعادل 100 اورو).
80 اخرون اكملوا دراستهم من اجل الحصول على شهادات في التنمية الاجتماعية بالمعهد العالي للاعلاميات التطبيقية و التسيير باغادير وتلقوا منحة ب2000 درهم شهريا (مايعادل 185 اورو) مثلهم مثل كل الذين غادرو الصحراء الغربية.
انتقل 200 للتكوين في شعبة التنمية المستدامة بجامعة القاضي عياض بمراكش .
60 بالمدرسة الوطنية العليا للكهرباء والميكانيك بالدار البيضاء لدراسة تصميم المباني والاعلاميات.
وبجامعة بوشعيب الدكالي بالجديدة تلقى 35 تكوينا في شعب " المجال الهش
 اثنين درسا الصحافة
 20 التواصل في المدرسة الوطنية للتجارة والتسيير.
وفي الرباط تلقى 20 تكوينا في التمريض بمستشفى الشيخ زايد
30 في شعبة تسيير المقاولات بجامعة محمد الخامس بالرباط
في العام 2013 ، وبعد انتهاء تكوينهم ، لم يجد هؤلاء الثمانمائة مكانا لهم في الشركة ولا في مكان في الصحراء الغربية وانتظموا في مجموعة محتفظين بالاسم الذي اطلق عليهم من اجل المطالبة مجتمعين بالتعهدات التي اعلنتها الدولة المغربية .
تظاهرت المجموعة بشكل منتظم لكن دون اي نتيجة . وفي العام 2015 واياما قبل اعلان المكتب الشريف للفوسفات اسست المجموعة التنسيقية المشار اليها اعلاه.
ويقترح المكتب ضمن اعلانه الجديد ان يتم تدريب 500 صحراوي لمدة سنتين في المغرب ، وهو سيناريو يبدو شبيها لذاك في العام 2011 والذي لم تكن من نتائجه سوى ابعاد 800 صحراوي بينهم 600 امراة عن وطنهم وعائلاتهم مع الاخذ بالعلم ان التدريب الذي دام لسنتين لايحظى باعتراف من طرف الدولة المغربية .
الفريق الاعلامي الصحراوي "ايكيب ميديا" الصحراء الغربية المحتلة
27 يناير كانون الثاني 2016

Tel +212 601 003 369