mardi 28 mai 2013

Déclaration de parlementaires japonais sur le Sahara Occidental

Première déclaration historique de 5 importants parlementaires japonais sur le Sahara Occidental à l'occasion de l'anniversaire du 40ème anniversaire de la lutte sahraouie pour l'autodétermination. ITSUKO Hirata

Membres du parlement japonais
2-2-1 Nagata cha Chiyado.Ku Tokyo Japan
20 mai 2013
Déclaration sur le Sahara Occidental 

Considérant l'avis juridique de la Cour Internationale de Justice du 16 octobre 1975 qui sur le cas du Sahara Occidental déclare qu’il n’y a pas de lien de souveraineté territorial entre le territoire du Sahara Occidental et le Royaume du Maroc, et par conséquent que la cour n’a pas trouvé de lien légaux de nature à affecter l’application de la résolution 1514 (XV) dans la décolonisation du Sahara Occidental, en particulier, le principe d’autodétermination par l’expression libre et sincère des peuples du territoire.

Concernés par le rapport pays du 19 avril 13 du Département d’État des États Unis sur les Droits de l’Homme, sur les abus des droits humains au Sahara Occidental sous contrôle marocain, rapport confirmé par Amnesty international, Human Rights Watch et le centre Robert F. Kennedy.

Les membres de différents partis représentés au parlement du Japon co-signataires de cette présente déclaration de préoccupation, soutiennent la solution politique de ce long conflit du Sahara Occidental à travers un referendum démocratique qui permettra au peuple du Sahara Occidental de choisir librement son destin, qui rendra possible l’intégration régionale et la paix dans la région. 
Les cosignataires soutiennent l’implication de la communauté internationale dans la protection des droits humains du peuple sahraoui.

Cosignataires :
1- Yukio Ubukata : représentant de WSJPA (Association de parlementaires japonais pour le Sahara Occidental). [Parti démocratique]
2- Satsuki EDA: Ex Président (Rapporteur) de la Chambre des Conseillers. [Parti démocratique]
3- Mito KAKIZAWA: Membre de la commission Budget.  [Minnano Tou - Votre Parti]
4- Akira KASAI: Membre de la commission affaires étrangères. [Parti communiste japonais]
5- Mizuho HUKUSHIMA: Président du Parti social-démocrate. [Parti social-démocrate]

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Traduction non officielle APSO

dimanche 26 mai 2013

L'ACAT France mobilise contre la complicité française des exactions marocaines au Sahara Occidental

ACAT France : http://www.acatfrance.fr/appel_mois.php?id=81#situation

Signez l'appel de ce mois !

Maroc

France-Maroc, L'amitié de la honte
DATE LIMITE LE 10 juin 2013
> Situation > Agir

Situation

Le Maroc intensifie sa politique de colonisation et de discrimination à l’égard du peuple sahraoui, initiée il y a 38 ans.
Sa méthode : la violence.
Sa caution : le silence complice de la France.


Répression violente de manifestations, tortures, procès inéquitables sont autant de violations des droits de l’homme fréquemment infligées aux Sahraouis qui militent depuis plusieurs décennies pour le respect de leur droit à l’autodétermination et contre les discriminations dont ils sont l’objet de la part des autorités du royaume. La France, principal allié diplomatique et partenaire économique du royaume, fait la sourde oreille aux demandes d’intercession formulées par les ONG de défense des droits de l’homme.

Une volence ordinaire

La politique répressive du gouvernement marocain a atteint son paroxysme en novembre 2010. A la suite du démantèlement du camp sahraoui de Gdeim Izik au cours duquel neuf agents de sécurité marocains ont été tués, les forces de l’ordre se sont livrées à une vague de répression d’une extrême brutalité, arrêtant, torturant et emprisonnant des dizaines de personnes.
Malgré les nombreuses protestations d’une partie de la communauté internationale, la violence reste de mise. Les militants sahraouis et les simples manifestants continuent d’être régulièrement passés à tabac par les membres des forces de sécurité, au cours de rassemblements pacifiques considérés comme illégaux. Ceux qui sont arrêtés sont toujours humiliés et maltraités, voire torturés, puis relâchés ou placés en détention provisoire et poursuivis en justice.

Un mépris décomplexé pour les droits de l’homme

Le 16 février 2013, 24 militants sahraouis arrêtés dans le cadre de l’affaire de Gdeim Izik ont été condamnés par le tribunal militaire de rabat à de lourdes peines d’emprisonnement, allant jusqu’à la perpétuité pour neuf d’entre eux. Ils ont été jugés coupables d’association de malfaiteurs, outrage et violences à fonctionnaires et homicides volontaires, en référence aux neuf agents de sécurité marocains tués au cours du démantèlement du camp.
Une parodie de justice ! un tribunal militaire a jugé des civils. les juges n’ont pas tenu compte des allégations de torture formulées par les accusés et ont refusé toute expertise médicale capable de les étayer. enfin, aucune preuve n’a pu être apportée concernant l’implication personnelle des accusés dans la mort des neufs agents. c’est bien leur engagement en faveur des droits des sahraouis qui a valu à ces 24 militants d’être poursuivis et condamnés.
Avec cette condamnation, les autorités marocaines ont témoigné, sans complexe, de leur disposition à faire fi des droits de l’homme pour tout ce qui a trait au sahara occidental. une insolence que la france n’a pas dénoncée pour ne pas entacher la relation amicale et lucrative qui la lie à la monarchie.

Pour aller plus loin

> Écouter. Voix de l'Amérique - Emission spéciale sur le Sahara occidental avec Hélène Legeay

Agir

Après avoir signé cette lettre, il vous suffit de la renvoyer à l'adresse indiquée
À la fin de la lettre, retrouvez le fichier de la lettre d'action, ainsi que tous les documents de l'appel du mois (affiche, appel du mois complet, pétition).

>> Écrivez au Président de la République François Hollande avant le 10 juin 13CAT

Monsieur François Hollande
Président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue du faubourg Saint-Honoré
75008 paris


Monsieur le Président,

Sur la base d’informations communiquées par l’acat, je vous exprime ma vive réprobation face à la complaisance dont fait preuve la france vis-à-vis du Maroc, malgré les graves atteintes aux droits de l’homme perpétrées par les autorités du royaume à l’encontre de
la population sahraouie. Les militants et simples manifestants sahraouis sont fréquemment passés à tabac par les forces de sécurité au cours de rassemblements pacifiques considérés comme illégaux. ceux qui sont arrêtés sont maltraités, voire torturés, et parfois
poursuivis en justice sur la base de fausses accusations.

Face à l’illégalité flagrante d’un tel comportement, la france fait preuve d’un silence complice qui n’est pas digne de notre démocratie.
l’absence de réaction significative de votre part, à la suite de la condamnation de 24militants sahraouis à de très lourdes peines à l’issue d’un procès inéquitable, en février dernier, est emblématique de cette indulgence répréhensible.


Dans ces circonstances, je vous demande, Monsieur le président, de bien vouloir :

• intercéder auprès des autorités marocaines en faveur de la libération immédiate des 24 militants ;
• condamner fermement et systématiquement les graves atteintes aux droits fondamentaux des sahraouis ;
• conditionner la coopération économique bilatérale et européenne avec le Maroc au respect, par le royaume, de ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme.


Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma plus haute considération.
 

mercredi 15 mai 2013

EM : Les coups de la police marocaine le laisse amnésique, il a 16 ans


Un enfant sahraoui reste amnésique suite aux tortures que lui ont infligées les policiers marocains. C’était il y a 15 jours, après le renouvellement à l’identique par l’ONU de sa mission du notre territoire. La mission doit organiser le referendum d’autodétermination du peuple sahraoui depuis 1991. Elle n’avance à l’évidence pas dans sa mission, et ne peut pas protéger les supposés bénéficiaires du même référendum.

Adnan Ahmed Amsa'aed, 16 ans, a été enlevé le 30 avril 2013 vers 17h sur le boulevard d'El Qairaouan à El Aaiun occupée. Il a été torturé par les policiers marocains pendant 2h, dans une camionnette qui se déplaçait, et relâché loin de sa maison.
Il souffre d’hématomes évidents au niveau de la tête et de la mâchoire inférieure, et de douleurs violentes au niveau des parties génitales.
Adnan est né à El Aaiun occupée en 1997, il a étudié jusqu’en troisième année au collège et savait lire et écrire avant son arrestation. Mais après avoir été frappé et torturé le 30 avril, il ne plus reconnaît les lettres ni les mots, et ne reconnaît pas l'école où il étudiait. Il ne reconnaît d’autre part pas tous les membres de sa famille. Il est effrayé quand des hommes portant des lunettes s’approchent de lui, et l’appel à la prière le met dans un état de grande angoisse. La famille a identifié que cela était en relation avec les caractéristiques physiques des tortionnaires et la période de la torture.
Selon la famille, le traumatisme de l’enfant leur a semblé très fort au niveau psychologique ; Sachant qu’il n’y aucun entité de soins psychiatriques à El Aaiun, ils ont gardé le jeune à la maison pour le protéger.
Néanmoins, le 13 mai 2013, Adnan a été transporté à l'hôpital Ben Mehdi pour les fortes douleurs qui persistait au niveau de ses parties génitales. Le docteur marocain Hajji a refusé de le soigner et a dit qu’il fallait le transporter à Agadir.
Selon des activistes sahraouis M.Hajji semble refuser régulièrement de soigner les sahraouis. C’est le même docteur qui avait menacé Fatma Daouidi, blessée aux doigts lors des manifestations du 25 avril,  de lui casser les autres.

Le cas d'Adnan Amsa'aed montre les pratiques réelles du Maroc alors que le Royaume prétend respecter les droits humains, a signé la Convention relative aux droits de l'enfant le 26 juin 1990 et l'a ratifiée le 21 juin 1993.
Le royaume torture et se permet de réfuter les rapports et vidéos qui exposent et montrent  les faits. Il adopte même une attitude d’agressé, pour tenter de cacher ses exactions.
La famille Amsa'aed a déposé une plainte devant le procureur, mais aucune enquête n'a été ouverte. C’est une pratique courante de justice sélective pratiquée par le Maroc au Sahara Occidental.
Le royaume poursuit les sahraouis avec des accusations fabriquées, mais ne fait rien pour traiter les milliers des plaintes déposées par les victimes sahraouies.

Si l’information de la torture de cet enfant n’a été portée à la connaissance de notre équipe que 15 jours après les faits, il est probable que d’autres enfants ont subit des sorts similaires.
L'équipe Media se tient à la disposition des familles pour les informer des démarches à suivre pour des cas similaires, et les orienter vers les organismes locaux et internationaux crédibles et sérieux de protections des mineurs.
Alors que le monde s’apprête à célébrer le 1er juin la Journée mondiale de l'enfance, et que le Maroc affichera des slogans auto-satisfaits, ses pratiques policières sur les enfants sahraouis laissent des blessures physiques et psychologiques qu’il semble espérer indélébiles et dissuasives.
Email : d.equipe.media2011@gmail.com

Equipe Media, El Aaiun 
Sahara Occidental occupé, 14/05/13

vendredi 3 mai 2013

ASVDH : Délaration du 2 mai 2013


L'ASVDH déplore l'incapacité du Conseil de sécurité et l'organisation des Nations Unies à s'acquitter de ses engagements  à l'égard du peuple du Sahara Occidental et à élargir les compétences de sa Mission pour le Référendum au Sahara Occidental, la Minurso, pour inclure la surveillance des droits de l'homme. 

Au contraire,  le conseil a adopté le point de vue marocain qui se base sur la menace suivante :  « la protection des droits de l'homme menace la paix et la sécurité dans la région et ouvre à l'inconnu ». Il est très malheureux que cette allégation ait été soutenue  par des puissances internationales comme la France et l'Espagne.

Directement après la décision 2099, les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara Occidental sont sorties dans la rue pour des manifestations pacifiques et spontanées, pour confirmer leurs revendications légitimes de bénéficier des droits que leur confèrent le droit international et le droit international des droits de l'homme.

Comme d'habitude les autorités les ont réprimés.

L'ASVDH déclare ce qui suit :
Nous saluons toutes les organisations des droits de l'homme, les gouvernements et tous les instances qui ont défendu la protection des droits de l'homme au Sahara Occidental et ont demandé l'élargissement des mandats de la Minurso.

Nous demandons aux Nations unies et au conseil de sécurité d'appliquer ses engagements à l'égard du peuple sahraoui et de travailler pour élargir les compétences de sa mission au Sahara Occidental pour inclure la surveillance des droits de l'homme. 

Nous sommes solidaires des victimes de la répression continuelle des autorités marocaines. 

Nous dénonçons les nouvelles façons tordues des autorités marocaines et la propagande qu’ils utilisent contre les activistes des droits de l'homme.

Nous dénonçons les mensonges des autorités marocaines quand ils affirment que les activistes sahraouis envoient les mineurs manifester. Chacun manifeste librement, et les mineurs savent ce qu’ils font.

Nous dénonçons les affirmations des autorités marocaines qui présentent une photo des agents marocains mettant le feu à des poubelles, et les font passer pour des sahraouis. Les autorités coloniales ne cherchent qu’à justifier les violences exagérées de leurs interventions contre les manifestations sahraouies pacifiques.

ASVDH, Sahara Occidental
le 2 mai 2013