jeudi 29 avril 2010

La France bloque la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental

Version française (traduction non officielle wsrw France) puis version anglaise officielle. plus d'info : http://www.wsahara.org.uk/


Déclaration d’Ahmed Boukhari représentant du Front POLISARIO aux Nations Unies


La France bloque la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental


New York, le 28 avril 2010 –

Le conseil de sécurité s’apprête à examiner demain une nouvelle résolution destinée à prolonger le mandat de la MINURSO – la Mission des Nations Unies pour le Referendum au Sahara Occidental – Le front POLISARIO dénonce fermement les efforts faits par la France pour bloquer les propositions visant à établir un mécanisme de vigilance et de protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental.


La France a œuvré activement pour protéger le Maroc de tout contrôle international sur ses abus graves et répétés des droits de l’homme en territoires occupés du Sahara Occidental. La première vice-présidente de l’Espagne, María Teresa Fernández de la Vega, a confirmé lundi dernier à l’ONU que l’Espagne est en faveur de l’inclusion de la surveillance des droits de l’homme au mandat de la MINURSO.


Le rejet par la France des droits de l’homme au Sahara Occidental est en contradiction absolue avec le statut affiché d’Etat fondateur du mouvement moderne des droits de l’homme. La position de la France est méprisante de l’avis soutenu d’un grand nombre de membre du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de la nécessité de répondre aux préoccupations sur la question des Droits de l’Homme au Sahara Occidental de façon substantielle.


Les atteintes aux droits de l’homme par le Maroc se sont intensifiées à un point tel que c’est maintenant la principal pierre d’achoppement dans les négociations entre les deux parties, le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc.


Les actions de la France sont un vote contre les droits de l’homme et un vote contre la résolution pacifique du conflit qui dure depuis 35 ans pour la décolonisation du Sahara Occidental.


Les MINURSO est la seule mission actuelle des Nations Unies, dont le mandat ne comprend pas la surveillance des droits de l’homme. Dans un rapport de 2006, gardé secret par la France et le Maroc, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme lui-même a recommandé d’établir d’une surveillance internationale des droits de l’homme au Sahara Occidental.



Pour tout commentaire :

Ahmed Boukhari représentant du Front POLISARIO aux Nations Unies

Phone:  +1 212 661 8193

Email:  Ahmbk@aol.com



Statement by Ahmed Boukhari


Representative of the Frente POLISARIO to the United Nations


 

“FRANCE BLOCKING HUMAN RIGHTS MONITORING IN WESTERN SAHARA”


 

New York, 28 April 2010 – As the Security Council prepares for tomorrow’s consideration of a new resolution to extend the mandate of MINURSO – the UN Mission for the Referendum in the Western Sahara – the Frente POLISARIO strongly denounces ongoing efforts by France to block proposals to establish a mechanism to monitor and protect human rights in Western Sahara.


 France has worked actively to shield Morocco from any international scrutiny of its serious and repeated human rights abuses in the occupied territory of Western Sahara.  Spain’s Deputy Prime Minister Maria Teresa Fernández de la Vega confirmed at the UN on Monday that Spain supports human rights monitoring as part of MINURSO’s mandate.


France’s rejection of human rights for Western Sahara is in direct contradiction to its self-proclaimed status as a founder of the modern human rights movement.  France’s position is also dismissive of strong views from a number of members of the Security Council that the UN must address human rights concerns in Western Sahara in a substantive way.


Morocco’s human rights abuses have escalated to such an extent that they are now the major stumbling block in the negotiations between the two parties, the Frente POLISARIO and the Kingdom of Morocco. 


France’s actions are a vote against human rights and a vote against the peaceful resolution of the 35-year-long conflict over the decolonization of Western Sahara.

 

MINURSO is the only contemporary UN Mission without human rights monitoring as part of its mandate.  In a 2006 report kept secret by France and Morocco, the UN’s own High Commissioner for Human Rights recommended that international human rights monitoring be established in Western Sahara.


 


Available for comment:

Ahmed Boukhari, POLISARIO Representative to the UN

Phone:  +1 212 661 8193

Email:  Ahmbk@aol.com


Celui la ne pourra plus torturer de Sahraouis...

Le policier Marocain qui torturait cruellement les Sahraouis depuis des années à El Aaiun, et dont vous avez pu lire le nom des centaines de fois dans les témoignages de femmes, enfants, jeunes, vieux... pour des actes les plus horribles, Aziz Anouch Touhima est mort.

Un deuxième policier, du même genre, Khalid Barakat est gravement blessé.

Ils ont eu un accident de voiture... le premier était complètement ivre...


Les amis Sahraouis disent qu'on ne peut se réjouir de la mort d'un homme... cela fait néanmoins un adapte légalement autorisé à la torture de moins ! (et surement 2)

mercredi 28 avril 2010

Déclaration des prisonniers politiques sahraouis, suspension de la grève

Déclaration 

Après quarante et un jours, les prisonniers sahraouis de conscience à Salé/Maroc, suspendent leur grève de la faim illimitée

 Nous informons l’opinion publique que nous avons décidé de suspendre notre grève de la faim depuis le soir du mardi 27 avril 2010, après que nous avons reçu des engagements des autorités marocaines à résoudre notre dossier suite à aux cessions des négociations au cours des deux dernières semaines de la grève.

Nous soulignons que l'état de santé du groupe a été beaucoup touché par les répercussions de grève en plus de leur souffrance d'un certain nombre d'autres maladies chroniques.

Nous saluons hautement tous ceux qui nous ont soutenus au long de la bataille de grève, organisations des droits de l'homme et humanitaires locales et internationales, forces démocratiques, gouvernements, parlements, personnalités  et autres. Le même salut à tous les prisonniers politiques sahraouis dans les prisons du Maroc pour leur participation sérieuse à la grève de la faim illimitée en solidarité avec notre lutte.

Les six détenus sahraouis d’opinion en la grève de la faim dans la prison de Salé/Maroc

La prison locale de Salé/Maroc

27 avril 2010


 

* Note: les maladies dont souffre le groupe avant et à la suite de grève de la faim illimitée:

Prisonnier d’opinion

Maladies

 

Avant la grève

Après la grève

Ali Salem Tamek

allergies, asthme sévère, essoufflement, rhumatismes, trouble de l’estomac, des voies urinaires, les hémorroïdes,

Insuffisance rénale  de : 0,10

Une diminution grave de glucides dans le sang de : 0,69

Perte de poids : 11 kg

Brahim Dahane

ulcères, douleurs à la gorge, essoufflement

Pression artérielle, cœur, perte de poids de : 12 kg

Ahmed Naciri

cœur

Cœur, insuffisance rénale de : 0,10

Pression artérielle, perte de poids à 08 kg

Yehdih ETTARROUZI

déficience visuelle, cœur

Doouleur aiguë à la poitrine, la tête, perte de poids 12.50 kg

Rachid Sghir

Dos et articulations

insuffisance rénale: 0,14

perte de poids à 11 kg

Saleh Lebeihi

tête, anémie

tension artérielle, reins

perte de poids à 07 kg

 

mardi 27 avril 2010

Réponse du CODESA à la déclaration de l’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme (OMDH) publiée le 20 mars 2010

Le bureau exécutif du CODESA a suivi avec une vive préoccupation les informations à propos de la visite rendue par l’OMDH aux prisonniers Sahraouis d’opinion détenus dans la prison de Salé au Maroc.

Après une lecture attentive de la déclaration publiée par l’OMDH le 20 mars, et après avoir contacté les familles des prisonniers, le CODESA conclut ce qui suit :

- La rencontre avec les défenseurs Sahraouis s’est déroulée en présence du directeur adjoint le la prison, Abdelaziz Twabet, et des membres de l’OMDH, Amina Bouaayche, Said Elbakri et Mustapha Znadi.

- Les prisonniers de conscience ne sont décrits comme défenseurs des droits de l’homme, ni nommés, comme s’ils étaient anonymes. Ils sont simplement décris comme « aux citoyens qui ont visité l’Algérie et « ont été accusés d’espionnage pour l’étranger » »

- La déclaration de l’OMDH parle de l’amélioration des conditions des prisonniers et de leur reconnaissance pour cela.

Toutefois, pour des raisons inconnues, l’OMDH ignore des questions importantes que nous citerons ci-dessous :

- Enlèvement : les défenseurs Sahraouis ont été enlevés par les voitures de la police dans l’aéroport à leur sortie de l’avion, loin des yeux du public, conduits vers un lieux inconnus sans informer leurs familles. Ce n’est qu’après des pressions d’organisations des droits de l‘homme qu’un communiqué officiel a été publié admettant que les prisonniers étaient aux mains de la police.

- Les conditions de l’interrogatoire : le groupe des sept défenseurs se sont déroulés dans un lieu inconnu, dont ils ont découvert par la suite que c’était le centre de police judiciaire de Casablanca, au Maroc.

- Pendant trois jours, ils ont été constamment interrogés par les différents groupes de sécurité. Ils étaient les yeux bandés et les mains menottées dans des cellules individuelles. Certains d'entre eux ont été menacés, insultés et humiliés avant d’être présentés au procureur général du roi à Casablanca.

- Torture: isolement et poursuite de l'interrogatoire pendant huit jours (plus que ce qui est habituel), exercice

d’une grande pression psychologique sur le groupe, qui a finalement conduit aux troubles psychologiques dont  la seule femme  défenseur au sein du groupe a souffert dans sa cellule individuelle. Les autorités Marocaines ont alors dû la laisser sortir provisoirement.

 - Mauvais traitements infligés en prison : les sept défenseurs ont souffert de diverses « mesures punitives » au cours de la période du 11 octobre au 23 février 2010 (Par exemple, incarcération dans des cellules individuelles de  prisonniers de droit commun, appelé ''El Kashou'' dans le dialecte marocain, (le cachot) = très petits pièces isolées manquant d'air et de lumière.

Agressions continuelles: Avant, pendant et après l'enlèvement des défenseurs, il y a eu une grande campagne des médias les condamnant et les décrivant comme des « traîtres ». Cela s’est concrétisé par les attaques contre eux dans la prison. Par exemple, Dagja Lachgar a été agressée (coups et insulté) à diverses occasions par les femmes prisonnières de droit commun, qui a aggravé son état psychologique et l’a empêchée de dormir, en plus des hallucinations.

- Les familles des défenseurs : les parents des défenseurs ont été maltraités lors de leurs visites. Par exemple, Salka Dahane, la soeur de Brahim Dahane, a été arrêté le 23 octobre 2010 et insultée alors qu'elle était rendait visite à son frère dans la prison de Salé.

- La procédure: La procédure ont été falsifiée pour inclure des accusations et des conclusions que les défenseurs ont nié totalement devant la cour.

 -La privation de récréation, journaux et les livres: Tout le groupe a été privé de leur droit au quotidien de récréation, de l'accès aux journaux et aux livres. L'administration pénitentiaire a confisqué tous les journaux et les livres apportés par leurs familles.    

La période suivant le 23 février 2010 : Cette période a été caractérisée par la réaction positive de l'administration pénitentiaire envers certaines des revendications des défenseurs, mais il leur est toujours refusé le droit de visites libres, les soins médicaux, la réception des lettres envoyées par les organisations internationale, et l'enquête sur la plainte déposée suite à l'agression dont ils ont été l’objet par trois employés de la prison.

En bref, il semble évident que l'OMDH voulait se concentrer sur la période postérieure au 23 février, et ignorer certaines violations graves dont ont souffert les défenseurs Sahraouis des droits humains.

Ayant à l'esprit la position d’organisations internationales des droits de l'homme comme Amnesty International, Human Rights Watch, Frontline, l'AMDH, qui considèrent le groupe des sept défenseurs comme « Prisonniers de conscience », le bureau executif du CODESA souligne que l’OMDH peut avoir été soumis à la pression des medias et de déclarations officielles marocaines, afin de ne pas considérer les défenseurs comme Prisonniers de conscience.

Le bureau exécutif du CODESA

El Aaiun, Sahara Occidental, le 17 avril 2010.

 

En dessous, la déclaration l’Organisation Marocaine Des Droits Humains (OMDH) sur la visite aux citoyens détenus dans la prison de Salé.


Déclaration de l’Organisation Marocaine des Droits de l’Homme (OMDH) sur la visite aux citoyens détenus dans la prison de Salé.

Un groupe de membres de l’OMDH dont : Amina Bouayache, la présidente de l’organisation, Said Elbakri et Mustapha Znaidi, membres du bureau national, ont rendu visite vendredi 19 mars 2010 aux citoyens qui ont visité l’Algérie et « ont été accusés d’espionnage pour l’étranger » et qui sont maintenant dans la prison de Salé.

La visite était :

- une application de la décision du conseil national en octobre 2009 concernant le suivi et l’observation du procès,

- en réponse à la demande de visite et déclaration des prisonniers eux même

- pour faire une équipe de travail du bureau national, pour observer le procès.

Le groupe a rencontré le directeur de la prison, qui a donné des informations sur les conditions des prisonniers, et les efforts fait pour améliorer leurs situations. Le groupe a rencontré les prisonniers eux mêmes, qui ont reconnu une amélioration sensible de leur conditions de détention dans ce sens :

- la cellule est (maintenant) assez grande pour eux tous, et ils ont accès à l’eau chaude.

- ils ont accès aux journaux, la radio et la télévision qui diffuse les chaînes TNT

- les visites des parents et frères et sœurs est garantie, ainsi que la récréation qui est autorisée durant toute la journée.

- les prisonniers ont nié avoir été sujet de quelque sorte de torture physique lorsqu’ils étaient au poste de police, excepté certains cas de violence verbale.

Les prisonniers ont commencé une grève de la faim illimitée le 18 mars, pour les demandes suivantes :

- extension de l’autorisation de visites aux amis

- l’autorisation de cuisiner eux-mêmes

- téléphoner sans surveillance

- l’instruction de leur plainte sur le comportement de trois employés de la prison à leur égard

- recevoir les courriers des organisations internationales

- accélérer le procès ou les libérer

Pour des raisons humanitaire et de droits de l’homme, l’OMDH appelle :

- au contrôle médical des prisonniers pour garantir leur sécurité physique et leur droit à la vie

- à l’instruction de la plainte contre les employés de la prison

- à la réalisation des revendications matérielles

- à fixer la date du procès 

le bureau national,

le 20 mars 2010 

 

Organisation Marocaine Des Droits Humains (OMDH)

8, rue Ouargha Résidence Volubilis, Appartement 1 Agdal Rabat, Maroc

Tel: (212)-37-77-00-60 Fax:(212)-37-77-46-15

E-mail: contact@omdh.orgcontact_omdh@yahoo.fr  Site Web : www.omdh.org

 

lundi 26 avril 2010

Le conseil de sécurité sous la pression pour les droits de l’homme au Sahara Occidental

Communiqué de presse – pour diffusion immédiate, Lundi 26 Avril

  • D’éminents grévistes de la faim du Sahara Occidental s’approchent de la mort
  • Le chef de l’ONU Ban Ki-Moon est très préoccupé de la situation des droits de l’homme sur le territoire

Alors que les discussions sur le rôle de l’ONU au Sahara Occidental vont s’intensifier en début de semaine, la France et les autres états membres du Conseil de Sécurité sont soumis à une pression accrue pour que soit assurée la surveillance internationale des droits de l’homme au Sahara Occidental – le seul pays en Afrique toujours en attente de l’achèvement de son processus de décolonisation.

Six éminents prisonniers politiques Sahraouis en sont maintenant dans leur cinquième semaine de grève de la faim pour protester contre leur détention illégale sans inculpation, et ils ont déclenché une vague de grève de la faim parmi les autres prisonniers politiques Sahraouis dans les prisons marocaines.

La mission de l’ONU au Sahara Occidental, connu comme la MINURSO, est la seule mission de maintien de la paix Onusienne à opérer sans le mandat de surveillance des droits de l’homme. Le Maroc, qui occupe illégalement le Sahara Occidental depuis 1975, qui proteste contre la surveillance des droits de l’homme, a récemment intensifié ses attaques contre les défenseurs Sahraouis des droits de l’homme qui militent en faveur d’un référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental. L’année dernière, la France, l’alliée clé du Maroc au Conseil de Sécurité, a bloqué la forte poussée des membres du Conseil pour la mise en place de la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental.

Après sa rencontre vendredi avec Mohamed Abdelaziz, le chef du Front POLISARIO, le mouvement d’indépendance du Sahara Occidental, le chef de l’ONU Ban Ki-Moon, a dit être « très préoccupé » par les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental. Il a affirmé que son équipe et son envoyé personnel pour le Sahara Occidental, l’ancien ambassadeur américain Christopher Ross, « continueront à travailler pour la promotion des droits de l’homme des Sahraouis ». Une confrontation est prévue plus tard dans la semaine lors de la prochaine rencontre du Conseil de Sécurité destinée à examiner le mandat de la présence de l’ONU, notamment la possibilité du mécanisme sur le droits de l’homme. Suite aux récentes escalades Marocaines, des membres du Conseil de Sécurité de plus en plus nombreux ont exprimé leurs inquiétudes sur les droits de l’homme au Sahara Occidental, mais il leur faudra surmonter la perspective d’un veto français sur la question.

Les diplomates du Conseil de Sécurité ont reçu des courriers d’Amnesty International, de Human Rights Watch, de plus de 100 ONG, parlementaires et célébrités, appelant tous à la surveillance par l’ONU des droits de l’homme au Sahara Occidental. Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme de l’ONU a lui-même recommandé cette surveillance dans son rapport en attente de publication de 2006.

NOTES

Pour nous contacter la Western Sahara Campaign + 44 (0)7931 260420   www.wsahara.org.uk

Une interview peut être facilitée avec un membre de la famille d’un des grévistes de la faim (anglophone)


Le Sahara Occidental est occupé par le Maroc depuis 1975. Le droit international et toutes les précédentes résolutions du conseil de sécurité et de l’assemblée générale de l’ONU reconnaissent le droit à l’autodétermination pour le peuple du Sahara Occidental, mais l’ONU n’a toujours pas honoré son mandat d’organiser, superviser et proclamer les résultats du référendum sur l’indépendance du Sahara Occidental.

jeudi 22 avril 2010

European Parliamentarians demand release of Western Sahara political prisoners

Norbert Neuser, President of the Intergroup for Western Sahara in the European Parliament, raised his grave concern about the situation of the Saharawi political prisoners in hunger strike detained by Morocco. The Saharawi political activists were detained by Morocco in October 2009 and were not put before a judge yet. The Moroccan authorities said they would face a military trial, even though the activists are civilians. Six of the detained started a hunger strike to protest against their illegal detainment mid March.

Norbert Neuser: "The situation of the political prisoners is getting worrisome, after five weeks of hunger strike. Morocco has to act now: either secure a fair civilian trial or set them free! We cannot accept this endless illegal detention by such a close neighbour to the EU!"

The Members of the Intergroup for Western Sahara in the European Parliament also succeeded in putting the issue as an urgency resolution on the agenda of the Parliament. It would have been debated and voted today in the plenary, had the flight problems this week not caused a postponement of all the foreseen votes of the plenary session in Strasbourg.

Norbert Neuser: "Even if we did not formally vote on the urgency of the detained Saharawi activists in hunger strike this week, the message is clear: The European Parliament strongly urges Morocco to release the political prisoners now!"

Prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim, J35

Objet : situation Défenseurs sahraouis des droits de l'homme / prisonniers d'opinion en grève de la faim dans la prison locale de Salé (Maroc)

35ème jour de la grève de la faim illimitée

Salé/Maroc, 21/04/2010

 Cela fait un mois et 5 jours que les 6 défenseurs Sahraouis des droits humains et prisonniers de conscience de la prison de Salé / Maroc sont en grève de la faim.

Leur état de santé continue à se détériorer, leurs vies sont en danger, leur corps et santé mentale sont gravement menacés. Il nous semble que nous approchons d’une catastrophe humanitaire. Le refus de l’Etat Marocain d’entendre leurs revendications légitimes peut avoir de  graves conséquences.

Aujourd’hui, nous avons observé ce qui suit :

- Les grévistes de la faim sont alités de fait de la grève de la faim et de leur faiblesse. Il souffrent de maux de au dos, douleurs articulaires, douleurs cardiaques, maux d’estomacs, perte de conscience, vertiges, fatigue, tension artérielle basse, perte de poids, glycémie faible, difficulté à parler ou à bouger.

- Ils refusent toujours qu’on leur prenne la tension et qu’on les pèse en signe de protestation contre l’indifférence de l’administration pénitentiaire pour leur santé, et contre le traitement de leur demande par l’Etat Marocain.

 

Et nous avons fait les observations suivantes concernant chaque gréviste de la faim :

- Ali Salem Tamek : souffre d’asthme chronique, de difficulté à respirer, allergie, douleurs oculaires, maux d’estomac, insuffisance rénale

- Brahim Dahan : il s’est évanoui aujourd’hui et a été transporté à la clinique où il a reçu une injection d’antidouleur. Il a de la fièvre, des étourdissements, des insomnies, de violentes douleurs d’estomac, aux articulations, des maux de tête, et intestinales.

- Ahmed Nasiri : souffre de fortes de douleurs cardiaques, à l’estomac, et à la tête. Douleurs articulaires, d’insuffisance rénale et insomnies.

- Yahdih Ettarrouzi: douleurs cardiaques, insuffisance rénale, douleurs articulaires, douleurs dans la colonne vertébrale, insomnies.

- Rachid Sghayar : fortes douleurs cardiaques, au niveau des articulations et du dos, insomnies.

- Saleh Lebaihi : souffre de forts maux de tête, insuffisance rénale, douleurs au dos et d’étourdissements.

Prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim, J30

Objet : situation Défenseurs sahraouis des droits de l'homme / prisonniers d'opinion en grève de la faim dans la prison locale de Salé (Maroc)

Jour 30 de la grève de la faim illimitée

Salé/Maroc, 16/04/2010

Les 6 défenseurs Sahraouis des droits humains et prisonniers de conscience de la prison de Salé / Maroc sont dans leur 30ème jour de grève de la faim, débutée le 18 mars 2010.

Leur de santé continue à se détériorer de façon très préoccupante.

 

Après un mois de grève de la faim, nous avons observé ce qui suit :

- Les grévistes de la faim ont perdu leur mobilité, ils sont alités, ils e se lèvent plus et ne peuvent plus parler.

- le taux de glycémie comme la pression sanguine des grévistes est très bas.

Ils ont des douleurs aux articulations, au dos, s’évanouissent fréquemment. Leur perte de poids est importante.

Ils refusent que soit mesurée leur pression sanguine, en protestation contre l’indifférence de l’administration pénitentiaire pour leur santé, et l’intransigeance de l’Etat Marocain au sujet de leurs justes revendications.


Et nous avons fait les observations suivantes concernant chaque gréviste de la faim :

- Ali Salem Tamek : souffre d’insuffisance rénale, de difficulté à respirer, d’asthme aigu, maux d’estomac.

- Brahim Dahan : sévères douleurs à l’estomac à l’intestin, vertiges.

- Ahmed Nasiri : souffre d’insuffisance rénale, de douleurs cardiaques, maux de tête, articulations douloureuses, bouge difficilement ses genoux.

- Yahdih Ettarrouzi: douleurs cardiaques et céphalées, insuffisance rénale, douleurs aux yeux, il ne peut plus dormir.

Rachid Sghayar : fortes douleurs au niveau des articulations et du dos, évanouissements, douleur cardiaque et insuffisance rénale.

Saleh Lebaihi : souffre de forts maux de tête, des douleurs au dos, évanouissement, insuffisance rénal. Un prélèvement de son sang a été fait pour analyse.

Prisonniers politiques Sahraouis en grève de la faim, J22

Objet : situation Défenseurs sahraouis des droits de l'homme / prisonniers d'opinion en grève de la faim dans la prison locale de Salé (Maroc)

 Jour 22 de la grève de la faim illimitée

Salé/Maroc, 08/04/2010

 Les 6 défenseurs Sahraouis des droits humains et prisonniers de conscience de la prison de Salé / Maroc sont dans leur 22e jour de grève de la faim, a débuté le 18 Mars 2010.

Leur de santé continue à se détériorer de façon très préoccupante.

 

En général, nous avons observé ce qui suit :

- Les grévistes de la faim ont perdu leur mobilité, ils sont alités

- les docteur et infirmiers leur ont rendu visite et ont mesuré leur pression sanguine

- le taux de glycémie comme la pression artérielle des grévistes est très bas.

- l’administration pénitentiaire refuse toujours de permettre l’opération d’un grosseur présente sur le bras droit de Rachid Sghayar.

 

Et nous avons fait les observations suivantes concernant chaque gréviste de la faim :

- Ali Salem Tamek : souffre d’insuffisance rénale, de difficulté à respirer, d’asthme aigu, sa pression artérielle est de 6 / 11.

- Brahim Dahan : fortes douleurs cardiaques et stomacales, diarrhée, sa pression artérielle est de 7 / 10.

- Ahmed Nasiri : souffre d’insuffisance rénale, de douleurs cardiaques,augmentation des palpitations cardiaques, sa pression artérielle est de 6 / 11.

- Yahdih Ettarrouzi: fortes douleurs cardiaques et intestinales, l'insuffisance rénale, des maux de tête, sa pression artérielle est de 6 / 10.

Rachid Sghayar : fortes douleurs au niveau des articulations et au dos, il a refusé la mesure de sa pression artérielle depuis qu'il n'est pas autorisé à être opéré.

Saleh Lebaihi: souffre de forts maux de tête, des douleurs dans le coté gauche de son corps, s'est évanouie de fatigue ce qui rendu nécessaire une assistance médicale immédiate, sa pression artérielle est de 7 / 10.